Autres films sur ce thème
Les enfants de la rivière Nouvelle
Louise Lavoie
Dans la famille de la réalisatrice, neuf enfants ont été adoptés entre 1945 et 2004. Au fil des rencontres se dévoile peu à peu le contexte dans lequel ces enfants ont vu le jour au Québec, en territoire innu, en Roumanie, en Chine et en Haïti. Une histoire encore méconnue de l’adoption au Québec ainsi que des femmes d’ici et d’ailleurs qui ont dû confier leurs enfants à l’adoption. Récit multigénérationnel, le film propose un regard personnel et universel sur la quête de ses origines, la filiation, la famille et une certaine histoire des femmes qui traverse le temps jusqu’à aujourd’hui.
Les enfants de Refus Global
Manon Barbeau
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l’un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d’histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global».
Les enfants de Schefferville
Jennifer Alleyn
Caroline Hayeur
Reportage vidéographique sur la ville fantôme de Schefferville.
Les enfants de Tchernobyl
Hélène Choquette
20 ans après la catastrophe nucléaire, des Canadiens retournent à la rencontre de leurs jeunes protégés en Biélorussie.
Les Entartistes, que justice soit fête!
Isabelle Hayeur
Tryptique vidéo où les médias et Les Entartistes tiennent un discours contradictoire entourant le procès que Stéphane Dion a intenté aux célèbres lanceurs de tartes montréalais. La vidéo a aussi été présenté sous forme d’installation.
Les Entremailles
Ariel St-Louis Lamoureux
Cinq artisanes innues, franco-québécoises et zapotèques conversent au-dessus de leur ouvrage. Il émerge de leurs techniques, objets et traditions textiles des récits qui s’entrecroisent. Leurs vêtements déploient une réflexion sur l’identité et l’altérité.
Les esprits de l’Île
Émilie Baillargeon
Derrière les portes closes des quartiers de l’est de Montréal, une culture s’exprime en cachette. Les vaudou nous montre ses couleurs, ses parfums et ses esprits dans cette incursion au coeur de la communauté haïtienne.
Les États-Désunis du Canada
Guylaine Maroist
Vous croyez que seuls les Québécois ont des aspirations indépendantistes au Canada? Détrompez-vous. Il y a des séparatistes un peu partout dans le pays, d’une mer à l’autre… Le mot «séparation» est bilingue. Et il se prononce aussi bien avec l’accent de l’élite de la Colombie-Britannique que celui des riches cow-boys de l’Alberta, des modestes fermiers de la Saskatchewan et des pêcheurs désabusés de Terre-Neuve.
Les êtres chers
Anne Émond
Le film suit les destins de David et de sa fille Laurence. L’histoire débute en 1978 dans un petit village du Bas-St-Laurent, alors que la mort tragique de Guy ébranle la famille Leblanc. Pendant de nombreuses années, la cause réelle de son décès est cachée à certains membres de la famille, dont son fils David. À son tour, celui-ci fonde une famille avec sa femme Marie. Il élève ses enfants, Laurence et Frédéric, avec tout son amour, mais porte au fond de lui un vague à l’âme persistant. Les êtres chers est un film sur l’amour filial, le secret, la transmission et la rédemption.
Les événements de Restigouche
Alanis Obomsawin
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d’imposer sur cette pêche, source d’alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l’intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l’international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d’inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l’idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale… Tout a commencé là, avec ce film. »
Les Fantômes des trois Madeleine
Guylaine Dionne
Les Fantômes des trois Madeleine raconte l’histoire de trois femmes, trois générations, trois visages, étrange trio, ni tout à fait tribu, ni tout à fait famille, trois personnalités bien distinctes réunies autour d’un même prénom, Madeleine, et d’une même quête, la reconstruction de leur mémoire commune fragmentée. Au cours d’un voyage qui les mène de Montréal à la Gaspésie, Mado, Marie-Madeleine et la petite Madeleine plongent dans leurs souvenirs et dans leurs rêves, en quête d’une identité qui leur est propre. Au fil de la route, dans les gîtes du passant, sur les bords de la mer et grâce à de nouvelles rencontres, elles apprennent à apprivoiser les fantômes qui les hantent.
Les femmes de Raël
Érika Reyburn
Les femmes de Raël nous fait découvrir l’univers d’un groupe sectaire vécu de l’intérieur. Deux femmes qui ont passé une grande partie de leur vie dans le mouvement raëlien ont accepté de livrer un témoignage, non pas tant pour dénoncer Raël que pour montrer comment des femmes normales et instruites peuvent se faire prendre dans un tel engrenage, comment on en vient à suivre un gourou et comment un gourou devient un gourou.
Les femmes me touchent
Nicole Giguère
Un film musical sur une chanson des Folles Alliées. Sur une chanson de Jocelyne Corbeil et de Christine Boilat, illustration des insultes inadmissibles faites au corps et à l’intellect féminins : harcèlement sexuel, publicité et vidéoclips sexistes, pornographie, violence conjugale, viol.
Les figures intimes
Katherine Messier
Lorsqu’une femme se sépare de son copain, elle décide de se changer les idées en sortant de chez elle pour la nuit. Elle fait la rencontre de plusieurs individus, dont un en particulier avec qui elle passera le reste de la nuit à parler de sexualité et d’intimité.
Les filles aussi
Myriam Guimond
Été 99, quatre sœurs très unies n’ont qu’une idée en tête: passer à l’acte. Toutes leurs discussions tournent qu’autour de ça. De cet éveil sexuel, elles prennent conscience du pouvoir de séduction de leur corps devenant femme, mais surtout de la douleur de leur solitude universelle. Par la complexité de la relation qui les unies avec leur mère trop protectrice, c’est l’été du tout permis, de toutes les passions, des secrets et de l’interdit. Elles découvrent ce qui les désunît et la délicatesse des rapports humains. Elles cherchent à être maîtres de leur corps. Ce sont les voix de ces quatre femmes. Parce que les filles aussi.
Les filles c’est pas pareil
Hélène Girard
Dans ce documentaire, six adolescentes de 14 à 16 ans acceptent de se livrer, de voir leur univers intime envahi par la caméra. Elles ont à faire face à des problèmes qu’elles entendent assumer « au boutte » : expérience précoce de la sexualité, appartenance à une bande, relations avec les parents, tolérance sociale, amitié… Elles vivent tendres et pures à leur façon.
Les filles du Roy
Anne Claire Poirier
Documentaire explorant les métiers féminins au Québec. Le film situe des personnages tels que l’Indienne, la fille du Roy, la religieuse, la Corriveau, la femme de colon et de soldat, tandis qu’il montre chez la femme actuelle, travailleuse et mère de famille, l’exploitation de ses qualités traditionnelles et sa dégradation jusqu’à la femme-objet.
Les Fils
Manon Cousin
L’ambition des Fils, religieux d’un nouveau genre, sortir des presbytères pour rencontrer le « vrai monde », et même travailler en usine aux côtés d’une population pauvre et laissée pour compte. À l’encontre du pouvoir clérical, ils ont investi avec une proximité remarquable un quartier défavorisé et donné une voix à ses habitants. Ils se sont aussi retrouvés au coeur des luttes politiques de l’époque alors que, paradoxalement, la religion perdait du galon. À travers de multiples témoignages, photographies et images fascinantes d’un Montréal depuis longtemps disparu, Les Fils brosse une peinture positive d’un engagement humaniste, loin de tout embrigadement.
Les Fils de Marie
Carole Laure
L’immense douleur qui étreint Marie depuis qu’elle a perdu son fils l’empêche de continuer à vivre normalement. Aussi, elle décide un jour de réagir en plaçant une annonce dans un journal disant: “Mère ayant perdu fils cherche fils ayant perdu mère”. Quatre hommes y répondent. Martin est un adolescent renfermé qui vit seul avec son père violent. Paul est un père de famille d’âge moyen au comportement odieux envers sa femme et ses enfants. Victor est un jeune homme obèse que ses parents entretiennent à distance sans jamais le voir. Quant à Alex, il s’agit d’un jeune artiste, adepte de performances à thématique sadomaso et consommateur de drogues. Marie va se donner corps et âme à ces quatre individus désaxés, dans l’espoir de trouver auprès d’eux un nouvel équilibre émotif. (Médiafilm)
Les fins de semaine
Catherine Martin
Quinze tableaux mettant en scène des personnages et quête d’amour.
Les frissons d’Agathe
Guylaine Dionne
Avec sensibilité et humour, quelques moments de la vie d’Agathe qui passe peu à peu de l’enfance à l’adolescence.
Les garderies qu’on veut
Carole Poliquin
Les garderies populaires se mettent en place et réclament l’appui de l’état; les femmes affirment leur droit au travail; les parents et éducatrices élaborent une pédagogie coopérative et non sexiste. Un portrait du Québec au tournant des années ’80…
Les gars, jeux de mots, l’accent
Yanie Dupont-Hébert
Courts métrages humour. Les chocs culturels d’une québécoise à Paris.