Cinéma en ligne
Aller simple pour Sirius
Nicole Giguère
Deux ans après la mort tragique de plusieurs membres de l’Ordre du Temple Solaire et de leurs gourous, ce documentaire nous raconte la naissance et le développement de ce mouvement au Québec et en Suisse. Archives visuelles et témoignages inédits de plusieurs ex-membres de la secte.
L’humeur à l’humour
Nicole Giguère
L’humour des femmes, celui des «folles d’hier et d’aujourd’hui», bouscule les mentalités et attaque de front les mythes, tabous et idées reçues sur La Femme ! De Juliette Pétrie et La Poune à Dodo et Denise, du célèbre «Place aux femmes» de Lise Payette aux Girls de Clémence, jusqu’au tout dernier spectacle des Folles Alliées, L’humeur à l’humour propose un joyeux survol du déclin de l’Éternel féminin.
Histoire infâme
Nicole Giguère
S’appuyant sur une chanson de Louise Portal, ce court métrage musical illustre quelques aspects de l’histoire des femmes en intégrant fiction, archives et effets visuels.
Dévotion et compromis
Émilie Gauthier
Alors que les ouailles ont depuis longtemps quitté les bancs de la chapelle, deux âmes viennent encore trouver un salut à l’abri des regards. Une nouvelle maison pour Brigitte, un jardin secret pour Sœur Giselle. Témoins de leurs secrets mutuels, qui saura défendre le mieux son territoire?
Juanicas
Karina Garcia Casanova
Juanicas est le portrait intime d’une famille immigrante mexicaine touchée par la maladie mentale. Au travers de dix ans de tournage, la cinéaste Karina Garcia Casanova documente sa relation complexe avec sa mère et son frère, tous deux souffrant du trouble bipolaire.
Le sourire d’une parfumeuse
Johanne Fournier
Madeleine exerce un métier particulier : elle travaille dans un bar chic, pas aux tables, mais dans les toilettes des dames. Elle parfume, maquille ces belles venues séduire, et elle entend leurs confidences, pleurs et espoirs. Alors, elle s’invente des histoires… Un jour, un appel vient ébranler son univers : sa mère va mourir. Madeleine part, quitte la ville…
Eukuan ume ninan etentamat (Montagnaises de parole)
Johanne Fournier
Quatre générations de Montagnaises racontent la vie dans les réserves : des grand-mères ne parlant que montagnais qui ont vécu la plus grande partie de leur vie dans les bois ; des mères ayant connu le déracinement et l’éducation catholique dans les couvents ; des jeunes filles hésitant entre l’idéalisation de la vie ancestrale et l’attrait du travail et de l’argent.
Le fleuve à droite
Sarah Fortin
Un autobus sur une route de campagne. Direction: Sept-Îles. Un homme et une femme qui ne se connaissent pas, mais qui finiront pourtant par se rencontrer. Et un problème sur la route qui les amènera à se connaître un peu mieux. Ou si peu.
Manouk, ou comment j’ai (encore) laissé une indienne sans me retourner
Sarah Fortin
Considéré comme l’un des pères fondateurs du cinéma québécois, grand maître du cinéma direct, Michel Brault aura marqué plusieurs générations de cinéphiles et inspiré de nombreux cinéastes et directeurs de la photographie. Ce film de Sarah Fortin et Geneviève Perron a été réalisé dans le cadre d’un appel de films lancé par les Rendez-vous du cinéma québécois et a été présenté lors de la 32e édition du festival en février 2014. Il rend hommage au travail de ce géant de notre cinéma.
L’arbre aux branches coupées
Pascale Ferland
À Moscou, des gens âgés et pauvres tentent dignement de se bâtir un monde imaginaire, un espace identitaire créé dans la solitude. Suite à l’éclatement des structures sociales du pays, l’art devient pour ces laissés-pour-compte une véritable bouée de survie.
Pris au piège
Danièle Lacourse
En 1994, le plus important exode des temps modernes heurtait la conscience de la communauté internationale: deux millions de Rwandais quittaient leur pays, fuyant la guerre et le génocide. Un nom résumait cet exode: Goma, au Zaire, où 3,000 personnes par jour allaient mourir du choléra en juillet 1994. Ce film présente le portrait saisissant d’une communauté de réfugiés rwandais et de leur représentant, aujourd’hui emprisonné après son retour sur sa colline. Il décrit aussi l’impasse de l’aide humanitaire qui, à Goma, nourrit les tueurs et renforce leur emprise sur les réfugiés.
La part de Dieu, la part du diable
Danièle Lacourse
Ce film décrit la descente aux enfers du seul missionnaire canadien qui a refusé de quitter le Rwanda et a vécu toute la tragédie au milieu de ses paroissiens. Trois mois après le génocide, le Père Claude Simard est brutalement assassiné. En poursuivant l’enquête sur ce crime, ce documentaire révèle les nouveaux cauchemars vécus par les Rwandais, et présente un portrait saisissant du rôle de l’Église et de l’aide internationale. Un regard critique sur le rôle du Canada dans ce pays.
Chronique d’un génocide annoncé – partie 1 – Le sang coulait comme une rivière
Danièle Lacourse
Documentaire de la série Rwanda. Ce film reconstitue le récit des préparatifs, de l’exécution et des lendemains tragiques d’un crime que la conscience et les lois internationales avaient pourtant appelé à prévenir et à punir. À travers trois ans de tournage, le film suit le cheminement de Rwandais au coeur même de chaque composante du génocide. Filmé sur trois ans, ce document unique soulève des questions troublantes sur le fait que le monde a fermé les yeux devant un des pires crimes contre l’humanité, «parce que le Rwanda était trop petit, trop éloigné, trop pauvre et probablement trop noir pour en valoir la peine». Partie 1 de 3 de la série.
Chronique d’un génocide annoncé – partie 2 – Nous avons été des lâches
Danièle Lacourse
Documentaire de la série Rwanda. Ce film reconstitue le récit des préparatifs, de l’exécution et des lendemains tragiques d’un crime que la conscience et les lois internationales avaient pourtant appelé à prévenir et à punir. À travers trois ans de tournage, le film suit le cheminement de Rwandais au coeur même de chaque composante du génocide. Filmé sur trois ans, ce document unique soulève des questions troublantes sur le fait que le monde a fermé les yeux devant un des pires crimes contre l’humanité, «parce que le Rwanda était trop petit, trop éloigné, trop pauvre et probablement trop noir pour en valoir la peine». Partie 2 du volume 3 de la série.
Chronique d’un génocide annoncé – partie 3 – Nous nous sentons trahis
Danièle Lacourse
Documentaire de la série Rwanda. Ce film reconstitue le récit des préparatifs, de l’exécution et des lendemains tragiques d’un crime que la conscience et les lois internationales avaient pourtant appelé à prévenir et à punir. À travers trois ans de tournage, le film suit le cheminement de Rwandais au coeur même de chaque composante du génocide. Filmé sur trois ans, ce document unique soulève des questions troublantes sur le fait que le monde a fermé les yeux devant un des pires crimes contre l’humanité, «parce que le Rwanda était trop petit, trop éloigné, trop pauvre et probablement trop noir pour en valoir la peine». Partie 3 de 3 de la série.
Quand les pouvoirs s’emmêlent
Yvonne Defour
Depuis deux décennies, dans plusieurs régions du monde, nous assistons à des rapprochements entre les pouvoirs politiques et religieux. Ce retour des valeurs traditionnelles cause, dans ces mêmes régions, des reculs importants des droits des femmes. Les femmes arabo-musulmanes ont vu leur liberté atteinte durement et leur place dans la société n’est plus comparable à celle du milieu du 20e siècle. Et sous des apparences de grande liberté, les droits des femmes de l’Occident subissent leseffets d’un fort vent traditionnaliste. Le documentaire « Quand les pouvoirs s’emmêlent », réalisé par Yvonne Defour, démontre ces faits dans un voyage initiatique vécu par l’acteur et activiste québécois Vincent Graton. Au cours de son voyage à Tunis, Paris, Washington et Montréal, des femmes et deshommes partagent avec lui leurs réflexions et leurs expériences. En bout de course et à travers les yeux de Vincent, le film fait le constat de la fragilité des droits des femmes pourtant durement acquis et de ce que nous sommes en train de préparer comme sociétés pour nos filles et nos fils.
Avoir plus ou être plus
Monique Crouillère
Un coopérant québécois avec sa famille au Sénégal parle de sa philosophie de vie et de sa vision du partage plutôt que de l’accumulation de biens.
Avenue zéro
Hélène Choquette
Des jeunes femmes asiatiques confinées 24 heures sur 24 dans des salons de massage dans la banlieue de Vancouver, des aides familiales dont les conditions de travail rappellent l’esclavage, de jeunes honduriens illégaux embrigadés pour la vente de drogue, des adolescentes recrutées à des fins de prostitution dans des stations de métro de Montréal ; le documentaire Avenue Zéro trace un portrait troublant du phénomène de la traite de personnes au Canada, la 3e forme de trafic internationalement reconnue après ceux des armes et de la drogue. Dans ce documentaire, victimes et témoins de premier plan nous conduisent aux confins de ce sinistre commerce. Des propos inédits livrés par de superbes images.
Grande fille!
Hélène Choquette
Ce long métrage documentaire de la cinéaste Hélène Choquette lève le voile sur le phénomène de la puberté hâtive. Contrairement à il y a quelques décennies, il n’est pas rare aujourd’hui de voir apparaitre les premiers signes pubertaires chez des fillettes dès l’âge de 9 ans. En résulte un décalage inévitable entre leur maturité physique et affective. Loin d’être une problématique marginale, la puberté hâtive est en voie de devenir une préoccupation de santé publique mondiale. Quelques suspects se trouvent déjà au banc des accusés : l’obésité et l’exposition à des perturbateurs dans l’environnement seraient-elles à blâmer?
Serpent’s lullaby
Patricia Chica
Peu de gens connaissent le nom de la femme excentrique vivant dans le manoir centenaire juste à l’extérieur de la ville. Encore moins ont vu son visage. Mais tout le monde a entendu les histoires. Rumeurs d’un jardin secret dans son jardin où ses enfants sont enterrés. Certains pensent qu’elle est simplement une mère veuve en deuil en quête de solitude. D’autres pensent qu’elle est un monstre à sang froid. Lorsque le berceau du bébé vide dans sa maison et son amour perdu deviennent trop lourds à supporter pour elle, elle prend une décision qui changera le cours de son histoire.
En attendant le printemps
Marie-Geneviève Chabot
Pendant la longue saison de l’hiver au Nord-du-Québec, Berny et ses voisins vivent au rythme tranquille des jours, à gosser du bois, se préparer pour le rallye des minounes et pêcher sur la glace. Anciens mineurs, ils ont décidé de rester dans la région malgré la fermeture des mines et le départ de leurs proches. Cet hiver du bout du monde, c’est chez eux. En attendant le printemps, c’est une histoire faite de neige, de vent, de roche et de résistance, racontée avec la poésie des vastes silences et des mots taillés à la chainsaw. C’est la rencontre d’une terre mythique, où les grands espaces abritent encore des hommes à la fois libres et solidement ancrés dans le territoire. Des hommes amochés mais magnifiquement vivants.
L’Homme de glace
Mélanie Carrier
Parfois, aux yeux de l’Homme, c’est seulement lorsqu’elle devient rare qu’une chose devient précieuse. C’est pourquoi l’Homme de glace parcourt la planète à la recherche de glaçons en provenance de glaciers en voie de disparition.
Callshop Istanbul
Hind Benchekroun
Istanbul, métropole à cheval entre l’Europe et l’Asie, a toujours été un lieu de passage pour les marchands et voyageurs du monde entier. Aujourd’hui, elle représente pour les émigrés issus d’Afrique et du Moyen-Orient une porte d’entrée vers la terre promise européenne. Réfugiés syriens et irakiens, jeunesse cosmopolite en quête d’un avenir meilleur, désillusionnés des printemps arabes, clandestins d’Afrique noire, tous se retrouvent dans un espace exigu et grouillant de vie: le callshop. Situés à tous les coins de rue, ces centres d’appel renouent les liens de l’étranger avec sa terre d’origine. Hind Benchekroun et Sami Mermer y ont capté des conversations, des confidences et des moments uniques d’émotion, qui témoignent avec force et dignité de la situation de ces migrants du 21e siècle.