Cinéma en ligne
Quel numéro, what number? ou le travail automatisé
Sophie Bissonnette
Le film déconstruit les promesses de la “révolution informatique” des années 1980 en plaçant les humains plutôt que les machines au coeur du sujet. Des travailleuses du secteur des services – secrétaires, téléphonistes, caissières et employées des Postes – témoignent de l’impact des changements technologiques sur leur travail avec lucidité, humour et émotion, en chantant et même en jouant des scènes de travail. En cédant la parole aux dépossédées de l’informatisation, le film sert de révélateur des conditions de travail : la perte de contrôle sur l’organisation du travail, la productivité à tout prix, la déshumanisation, la fragmentation des tâches, la surcharge mentale qui se traduit en problèmes de santé, les nouvelles formes de surveillance électronique et bien sûr les pertes d’emploi.
Une histoire de femmes
Sophie Bissonnette
La grève des travailleurs des mines de nickel de la multinationale INCO à Sudbury en 1978-79 est un jalon de l’histoire ouvrière au Canada. Les cinéastes ont choisi de suivre ce conflit d’une durée de 9 mois du point de vue des femmes des grévistes qui s’organisent en comité d’appui à la grève. Tourné au cœur des familles ouvrières, le film documente au quotidien l’implication des femmes dans la grève : les activités pour soutenir les familles, les lignes de piquetage, les prises de conscience et les débats parfois houleux avec le syndicat ou leurs maris. Ensemble, les femmes de Sudbury découvrent l’emprise de la compagnie sur leur vie personnelle et sur la vie collective, remettant en question leur rôle domestique traditionnel et découvrant leur propre pouvoir.
’49 – un souffle de colère
Sophie Bissonnette
Les mineurs d’amiante des régions d’Asbestos et de Thetford Mines, ainsi que leur famille, racontent en leurs mots l’histoire de la grève de 1949. Durement réprimée par le gouvernement Duplessis et sa police provinciale au service du capital américain, la grève de l’amiante a alors mobilisé le Québec tout entier et est considérée comme un point tournant de l’histoire du Québec. Par l’authenticité des personnages et les images d’archives percutantes, le film témoigne autant de l’élan de dignité des travailleurs que du prix à payer alors que la police intervient très violemment et procède à des centaines d’arrestations. Des drames qui ont profondément marqué les individus et déchiré les communautés dans ces années de « la grande noirceur » au Québec.
L’amour… À quel prix?
Sophie Bissonnette
Un bilan troublant des rapports amoureux et économiques entre les hommes et les femmes à la fin des années 1980 alors que le contrat social entre les sexes a éclaté. Des femmes chefs de famille racontent le réveil brutal qui suit le départ du prince charmant et les difficultés auxquelles elles sont confrontées pour acquérir leur autonomie économique et sortir de la pauvreté par le biais du marché du travail ou de l’aide sociale. Alors qu’on assiste à une féminisation de la pauvreté, le film démontre comment la dépendance économique et affective des femmes à l’intérieur du mariage et de la famille les mène à la pauvreté, mais révèle aussi à quel point cette dépendance est inscrite au cœur même des structures sociales et économiques, et comment la culture dominante y contribue.
Partition pour voix de femmes
Sophie Bissonnette
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, à l’invitation de la Fédération des femmes du Québec, des millions de femmes du monde entier descendent dans la rue en l’an 2000, de façon concertée, pour dénoncer et éliminer la pauvreté et la violence faite aux femmes. Le film nous invite à découvrir les projets porteurs d’espoir élaborés par les femmes à travers la planète contre la pauvreté et la violence faite aux femmes : la dénonciation de l’excision au Sénégal, un cirque australien pour les survivantes d’abus sexuel, des tribunaux alternatifs féminins en Inde, une école de leadership pour les femmes autochtones en Équateur et un organisme de défense des assistées sociales aux États-Unis. Oeuvre chorale où les femmes se répondent à travers la planète, réalisée en collaboration avec des femmes cinéastes des 5 continents et avec des équipes dans une quinzaine de pays, le film nous amène à revivre les moments forts des manifestations et les actions des femmes pour transformer le monde.
Amour et argent peuvent faire bon ménage
Sophie Bissonnette
L’amour et l’argent : un tabou qui persiste au sein des couples! À travers différents témoignages de couples et d’expert-e-s tel-l-es que Me Dominique Barsalou, Hélène Belleau (INRS), Me Robert Leckey, Sylvie Lévesque (FAFMRQ) et Anne St-Cerny (Relais-femmes), pour n’en citer que quelques-un-e-s, le documentaire présente les codes amoureux dont il faut tenir compte dans les discussions autour de l’argent, les principaux modes de gestion utilisés par les couples, sans oublier les conséquences financières d’une rupture. Il apporte également des éléments de clarification sur les différents types d’union au Québec et démystifie la croyance du «mariage automatique» pour les conjoint-e-s de fait.
Le corps dans tous ses états
Sophie Bissonnette
Six brefs documentaires sur le thème du corps, tantôt drôles, tantôt dramatiques, mais tous étonnants, qui abordent la beauté, la différence, l’exclusion, les transformations liées à l’âge ou aux changements de vie, et qui interrogent: comment habiter son corps et s’accepter? Six court métrages créés dans le cadre d’un projet d’art communautaire initié par la cinéaste Sophie Bissonnette en collaboration avec le Y des femmes de Montréal, avec la participation de six femmes de 50 ans et plus qui ont écrit un récit de vie et collaboré à la création des oeuvres sur le thème du corps, intitulées: Le corps sacré Lettre à mes yeux Esquisse d’un corps libre Transformations au fil des ans La petite fille et l’arbre Le secret de Carmel Ces brefs documentaires sur le thème du corps, tantôt drôles, tantôt dramatiques, mais tous étonnants, abordent la beauté, la différence, l’exclusion, les transformations liées à l’âge ou aux changements de vie, et interrogent: Comment habiter son corps et s’accepter? Créés à partir des récits de Marilyn Beaucage, Carmel Eveline Cornet, Ginette Goulet, Élise Laforest, Meggie Madore et…
Synthétiseur
Sarah Fortin
Jeune femme célibataire et sans le sou, Sophie choisit, alors que le monde entier semble se liguer contre elle, de partir à la recherche de l’amour et de sensations fortes dans la jungle urbaine de Montréal. Synthétiseur est un road movie en transport en commun.
Le Symposium de peinture de Prévost – Les fondateurs
Nicole Deschamps
En 1998 Jean-Pierre Durand et Lise Voyer créent le Symposium de peinture de la Gare de Prévost. L’année 2012 marque le 15e anniversaire. Les fondateurs relatent l’histoire, les buts, les succès et le charme du symposium, intimement liés à l’histoire de la gare de Prévost située le long de la piste linéaire du P’tit train du Nord dans les Laurentides.
Les Créateurs associés de Val-David – Survol historique
Nicole Deschamps
Les Créateurs associés de Val-David ont été un des plus grands rassemblements d’artistes au Québec dans les années 1975 à 2000. Entrevue avec Jocelyne Aird-Bélanger, artiste graveure et journaliste chroniqueuse-archiviste, qui nous décrit les débuts et la poursuite excitante de cette association ainsi que ses retombées au Québec et au village d’art qu’était et est toujours Val-David aujourd’hui. Avec de nombreuses photos et documents d’archives.
La vie rêvée
Mireille Dansereau
La rencontre, le développement, la crystallisation de l’amitié entre Isabelle et Virginie, sont le noyau du film autour duquel se greffent images, rêves et fantasmes. Elles sont de tempérament différents : l’une est plus sensuelle et plus réaliste, l’autre est plus émotive et naïve. L’une plus dramatique, l’autre plus romantique mais elles se donnent confiance mutuellement. C’est un film sur les Images – la démystification des Belles Images et des rêves qui hantent l’esprit des femmes. Retour à l’enfance sans responsabilité (qui ressemble étrangement à l’état où on a tenu les femmes si longtemps – désir de trouver l’homme qui règlera tous les problèmes). Désir de se libérer de cette femme (la mère) qui empêche la jeune fille de rejoindre son homme idéal (le père). Ces images incrustées dans la psychologie inconsciente du monde féminin seront dans le film pour laisser place bien sûr à de nouvelles images.
Le manège F
Mireille Couture
Court métrage poétique, rendant hommage à une époque charnière du féminisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, en Amérique du Nord, les femmes s’émancipaient, malgré les temps troubles.
Jennifer en 3 temps
Martine Asselin
Au début de l’histoire, Jennifer a 48 ans. Elle arrive de Guelph, en Ontario. Des problèmes familiaux l’ont forcée à quitter son foyer. Propriétaire de nombreux biens immobiliers, elle devient du jour au lendemain sans-abri. Elle habite un vieil autobus sur l’Île d’Orléans. Au fil du temps, pinceaux à la main et armée de sagesse, elle poursuit son parcours surprenant. Trois moments dans l’histoire d’une femme qui a su ne pas se laisser chavirer par les remous de la vie.
Petite histoire de métro
Martine Asselin
C’est la Fête des Pères. J’attends le métro. Je suis là, debout comme tout le monde, quand tout à coup arrive un homme, inconnu.
Dixie Time!
Martine Asselin
Petit moment musical festif au Festival du Jazz de Montréal. Cette oeuvre a été produite pour l’émission Impression Jazz, produite par Amérimage-Spectra, dont elle constituait un segment. Martine Asselin y avait été invitée comme «artiste en résidence» pour produire une oeuvre lors du Festival de Jazz édition 2007.
Martine à la plage
Martine Asselin
En revisitant ses souvenirs d’enfance, une femme s’interroge sur la maternité. Avec comme point de départ des vacances à la plage, réflexions faites autour des relations parents-enfants. La réalité de trois femmes différentes constituent le matériau de cette expérimentation documentaire: il s’agit d’abord d’une adaptation du texte de Évelyne de la Chenelière, réinterprété visuellement par l’utilisation d’archives des années ‘50 appartenant à une seconde femme qui a vécu la même situation lorsqu’elle était enfant, au moment du tournage des images. Le tout mixé à des images contemporaines d’une journée passé à la plage par la réalisatrice – qui s’appelle aussi Martine – et sa famille.
La visite guidée
Martine Asselin
Quelque part dans le futur, un groupe de touristes fait une visite des plus instructives. De la science-fiction à saveur environnementale.
Que les choses changent
Martine Asselin
Voulant se rappeler un peu de sa vie «avant-bébés», la réalisatrice fait un voyage en Chine. Mais au lieu d’apprécier pleinement l’expérience, elle se rend compte à quel point elle a changé.
La grosse classe
Marie-Lou Béland
Cordés en rang comme des colonnes, les élèves récitent et bougent au rythme de la professeure, manipulée par un haut placé. Parachuté dans ce monde où la différence ne peut exister, Logan se laissera-t-il assimilé ou gardera-t-il son identité?
Des crimes et des hommes – Le terrorisme
Marie-Hélène Grenier
Les histoires d’hommes et de femmes qui, devenus gangsters, escrocs ou voleurs, ont fasciné leurs contemporains. Animation et narration par le comédien Aubert Pallascio.
Le signe secret – La Franc-Maçonnerie
Marie-Hélène Grenier
Les sociétés secrètes, gardiennes d’une histoire et de traditions, s’inscrivent dans la modernité et survivent, envers et contre tout. La série animée par Jici Lauzon présente les rituels et l’influence de huit sociétés secrètes ou discrètes. Intervenants : – Jacques G. Ruelland, franc-maçon, Passé député de district du grand maître – Alain Bouchard, sociologue des religions, université Laval – René Rancourt, Vénérable maître, Loge Laval – Paul Falardeau, auteur de «Sociétés secrètes en Nouvelle-France» – G. François Labrie, franc-maçon – Jean Reed, Très vénérable frère, Grande loge du Québec – Olivier Bauer, professeur, Faculté de théologie et de sciences des religions, université de Montréal – Céline Raymond, conjointe d’un franc-maçon