Cinéma en ligne
Les Histoires oubliées – La mémoire des lieux
Guylaine Dionne
Comme son titre l’indique, cette série souhaite faire revivre des événements ou des personnages qu’on ne retrouve pas, pour la plupart, dans les livres d’histoire. Ces faits et ces individus ont malgré tout marqué les esprits à une certaine époque et méritent d’être rappelés à la mémoire des gens aujourd’hui. Guylaine Dionne a réalisé entre autres le documentaire La mémoire des lieux: on se remémore la vie au quotidien du Sanatorium du Lac Édouard; la vie des malades et du personnel soignant. Louis Caron: L’enfant des iles : une incursion dans la vie et l’œuvre de l’écrivain Louis Caron, on attachement pour les iles de Sorel et leur présence dans son œuvre. * Réalisation de 4 épisodes
Les mercredis de Rose
Guylaine Dionne
Tous les mercredis, Rose se rend faire le ménage chez un client qu’elle ne croise jamais et dont elle découvre peu à peu l’univers, s’en imprégnant tant et si bien qu’elle développe avec celui-ci une véritable relation amoureuse pleine de sensualité, de fantaisie et d’espoir inassouvi.
Monsieur
Francine Pelletier
Documentaire sur l’ex-Premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. Jacques Parizeau est un aristocrate dans un pays qui n’en compte pas. Un homme que certains aiment pour sa détermination et que d’autres détestent pour les mêmes raisons. Un homme qui ne laisse pas indifférent. Ce documentaire est une invitation à découvrir l’homme plutôt que le politicien, l’amoureux plutôt que l’économiste, celui pour qui le destin a quelque peu basculé un certain soir d’octobre 1995.
Gordon Sheppard ou l’art de bien mourir
Francine Pelletier
Le film explore la dernière année de vie de l’artiste montréalais Gordon Sheppard, déterminé à faire de son “passage” une oeuvre d’art. Gordon Sheppard s’est d’abord fait remarquer par son film The Most (1962) sur Hugh Heffner, le créateur de Playboy, puis par le long métrage Eliza’s Horoscope (1974). Il a également publié Ha! A Self Murder Mystery (2003), ouvrage photographique monumental sur le suicide de l’écrivain Hubert Aquin.
Jordan Matter in Montreal
Elisabeth Desbiens
Le photographe Jordan Matter en création artistique en hiver à Montréal.
Sylvie à l’école
Carole Laganière
Sylvie Giroux n’a pas eu d’enfants. Mais à tous les ans, de septembre à juin, sa vie s’enrichit d’une dizaine d’adolescents de 16 à 21 ans. Des jeunes autistes, des jeunes qui souffrent d’anxiété sévère ou de déficience intellectuelle. Sylvie est l’enseignante de cette classe un peu particulière qui la comble de bonheur.
Les ludions
Anne Claire Poirier
«Nous avons la chance d’être nos maîtres, de pouvoir créer de nouvelles formes et de nous situer, pour ainsi dire, à l’avant-garde.» Ainsi s’expriment les élèves de l’École nationale de théâtre que dirige monsieur Jean Gascon. Tourné en grande partie à Stratford, Ontario, ce film permet de suivre le travail accompli par les étudiants.
Une rivière imaginaire
Anne Ardouin
«Faut marcher dans le bois ma chère, pis penser, s’imaginer qu’il y a quelque chose au pied de cette montagne-là, ou l’autre bord de la montagne. Faut y aller voir si c’est vrai ou non. Faut quasiment se conter des menteries nous autres-mêmes.» Roméo Céré, prospecteur «Une rivière imaginaire» est le premier documentaire d’Anne Ardouin. Jean-Claude Labrecque a signé les images magnifiques. Ce projet explore le thème de la prospection minière en Abitibi et à Chibougamau. Les prospecteurs ayant une connaissance autodidacte se confrontent aux théories des géologues; ils ont cependant les mêmes objectifs : trouver les indices d’un dépôt de minerai pouvant éventuellement conduire à la création d’une exploitation minière. Le film relate les grandes étapes de ce processus et met en évidence les théories et l’imaginaire de ces chercheurs et leurs liens au territoire. S’inscrivant dans les enjeux portant sur le rôle des régions, des ressources et des paysages, le film apporte un regard particulier sur ces phénomènes.
Ruisseaux
Anne Ardouin
Exploration paysagère et poétique des ruisseaux tributaires de la rivière Richelieu; enquête sur les phénomènes merveilleux de ces cours d’eau qui s’écoulent à travers les champs et qui sont peu visibles des grands chemins. «Car le ruisseau évoque un territoire alternatif, peu visible, insoupçonné.» Le projet «RUISSEAUX», intégrant dessins, photographies et vidéo, proposait une exploration des cours d’eau ayant leur embouchure dans la rivière Richelieu et aux environs de Saint-Antoine-sur-Richelieu en Montérégie. Au fil de ses promenades, Anne Ardouin a découvert près de ces minuscules rivières des zones sauvages oubliées où personne ne marche jamais. À travers les saisons, elle y a observé les lumières, les transformations des végétaux, la flore merveilleuse, le ruissellement de l’eau. Car le ruisseau évoque un territoire alternatif, peu visible, insoupçonné. Ce sont des espaces de silence, dans ces abris mystérieux, sous le chaos, bien souvent, de grands arbres – et parfois non loin des maisons de banlieue ou au centre d’un grand champ. À la manière d’une recherche exploratoire et romantique, l’artiste s’est imprégnée de sensations diffuses qui se sont ancrées dans sa mémoire.
Tcikitanaw (la plus haute montagne)
Anne Ardouin
Arrivés dans l’âge adulte d’anciens adolescents atikamekw d’Opitciwan nous confient leurs rêves, leurs perceptions de la vie sur les lieux qui les inspirent dans le territoire. Tcikitanaw (la plus haute montagne) mesure le chemin parcouru par les anciens adolescents atikamekw filmés à Opitciwan, pour le film Awacak, en 1997. Tourné dans les lieux où ils se sentaient bien pour parler – sur la plus haute montagne, sur la plage Masko au nord du village, dans l’école de son enfance, à cet endroit où il aime pêcher, en forêt cherchant la force de l’aigle volant tout en haut, et au chalet de ses parents où le calme de la nature rythme le temps – cette métaphore s’inspire des lieux où reposent leurs rêves, et nous transmet leurs façons de traverser la vie, ses beautés et ses épreuves. Tcikitanaw est un film doux, enveloppé par une belle légende racontée par Jeanette Coocoo de Wemotaci et bercé par la musique de Sakay Ottawa de Manawan. * La suite, dix ans plus tard, du film Awack (passage entre l’enfance et l’âge adulte).
Ouvrir la voix
Amandine Gay
Ouvrir la voix est un documentaire sur les femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film est centré sur l’expérience de la différence en tant que femme noire et des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de notre identité “femme” et “noire”. Il y est notamment question des intersections de discriminations, d’art, de la pluralité de nos parcours de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration.
Mère de tant d’enfants
Alanis Obomsawin
Dans son premier long métrage documentaire, sorti en 1977, Alanis Obomsawin rend hommage à la place centrale des femmes et des mères dans les cultures amérindiennes. Album de témoignages féminins autochtones, le film dépeint ces cultures matriarcales fortes, auxquelles on a tenté d’imposer pendant des siècles des habitudes et coutumes étrangères. Suivant le cycle de la vie des femmes autochtones de la naissance à la vieillesse en passant par l’enfance, la puberté, l’âge adulte et la maturité, il montre comment ces femmes se sont battues pour retrouver un sentiment d’égalité, inculquer la fierté de leur culture à leurs enfants et transmettre leurs histoires aux nouvelles générations. L’histoire de Marle Williamson, une Ojibway, qui a vécu l’époque des pensionnats autochtones.
Je m’appelle Kahentiiosta
Alanis Obomsawin
L’histoire d’une jeune Mohawk de Kahnawake arrêtée au terme du conflit armé de 78 jours, la crise d’Oka en 1990. Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu’elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n’acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d’autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
La survie de nos enfants
Alanis Obomsawin
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi’gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi’gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Sigwan
Alanis Obomsawin
Sigwan relate la touchante histoire d’une jeune fille qui trouve réconfort et conseil auprès des animaux de la forêt. Scénarisé et réalisé par l’éminente cinéaste Alanis Obomsawin, le film se penche sur les graves questions de l’exclusion et des préjugés, qui sévissent dans nombre de communautés du monde entier. Le film haute définition Sigwan est une allégorie simple et inspirante sur l’acceptation, soutenue par des images éblouissantes.
Waban-Aki: People from Where the Sun Rises
Alanis Obomsawin
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
Je voudrais voir la mer
Nicole Giguère
Vidéo clip sur la chanson Je voudrais voir la mer, interprétée par Sylvie Tremblay. Paroles: Michel Rivard Musique: Michel Rivard, Sylvie Tremblay, Marc Pérusse
Devenir
Hélène Bélanger-Martin
Sous la direction de la réalisatrice Hélène Bélanger-Martin, une équipe de cinéma s’est nichée dans l’atelier du peintre et sculpteur André Desjardins. Le film immortalise la naissance d’une sculpture, de l’idée à l’œuvre finale.
Émotionnisme
Hélène Bélanger-Martin
Faisant littéralement corps avec sa toile, le peintre André Desjardins se lance dans la création d’une peinture grand format. Tout commence par une poudre de pigment projetée de façon aléatoire sur le canevas. Puis, s’inspirant des formes et des textures ainsi créées, l’artiste fait naître un visage humain qui semble vouloir émerger du tableau.
Nathalie Trépanier, sculpteure d’objets oubliés
Hélène Bélanger-Martin
Brocantes, cours à scrap, fond de rivière, l’artiste Nathalie Trépanier nous entraine, avec elle, dans la recherche d’objets abandonnés qui lui serviront à créer ses sculptures. Ce périple aussi surprenant que rafraichissant culmine vers l’atelier où, patiemment, l’artiste assemble tous ces objets donnant ainsi naissance à des personnages ludiques et attachants.
La peau et les os, après
Hélène Bélanger-Martin
Documentaire percutant sur les troubles alimentaires dont on comprend mal l’ampleur stupéfiante et les causes complexes. La peau et les os – après… propose une réflexion étoffée sur ce mal-être qui frappe plus que jamais. Le film met en vedette Annie, Isabelle, Marlène, Hélène et la jeune Charlotte, 17 ans, qui ont accepté de revivre ces périodes de détresse. Un « cancer de l’âme » qui tue plus que toute autre maladie mentale.
Récits plastiques
Sylvie Laliberté
Quand la double subjectivité frappe : cela provoque une tension entre matière et forme, sensibilité et intellect. C’est la terrible menace de l’informe qui plane. Un regard de plasticienne sur la vie.
La traversée
Ève Saint-Louis
Après un an d’absence, Chantale, qui étudie désormais à Paris, décide de rentrer à Québec, chez sa mère, pour y passer les fêtes de fin d’année. Contre toute attente, son père, avec qui elle a une relation tumultueuse, propose de venir la chercher à l’aéroport de Montréal pour qu’ils fassent le chemin ensemble. Hésitant à le revoir, elle accepte tout de même sa proposition.
Facteur humain – Beauté et séduction
Yanie Dupont-Hébert
Sommes nous semblables ou différents? 13 thématiques universelles (le rire, l’éducation, la santé, la mort, la beauté, l’espace vital…) sont explorés à travers le monde.