Cinéma en ligne
L’Atelier de l’île de Val-David – 40 ans de création
Nicole Deschamps
Entrevue avec le fondateur de l’Atelier de l’île de Val-David Michel-Thomas Tremblay qui nous explique les lieux, la mission et la continuité de ce centre d’artistes autogéré en gravure et arts d’impression au Québec, et qu’il a fondé en 1975.
Un film de chasse de filles
Julie Lambert
Florence, 72 ans chasse toute seule depuis 25 ans. Mégan, 14 ans, éviscère elle-même ses proies. Hélène, 50 ans, initie huit autres femmes à la chasse chaque année. Jannie, 29 ans, a déjà abattu un cerf de 8 pointes avec son arc. Julie, 36 ans, réalisatrice, n’a jamais chassé de sa vie. La pratique de la chasse est en pleine mutation au Québec. Un film de chasse de filles vous plonge dans l’univers de ces femmes déterminées à prendre le bois.
Victorin le naturaliste
Nicole Gravel
Ce film est une évocation historique qui emprunte les pas du frère Marie-Victorin, fondateur du Jardin Botanique de Montréal (1931) et auteur de La Flore Laurentienne. Fascinant univers visuel et sonore, ce film nous initie aux rudiments des sciences naturelles, de la recherche botanique et des grandes explorations floristiques. En compagnie de ce professeur universitaire et religieux, anticonformiste, nous apprenons à herboriser sur une longue route menant à travers les îles et les terres de cet immense jardin vert d’Amérique qu’est le Québec.
Crise d’identité
Marie-Hélène Grenier
L’identité québécoise, faite d’une histoire, d’une langue et d’une culture distinctes, signifie-t-elle encore quelque chose en 2015? Ce documentaire animé par Bernard Derome se penche sur l’identité québécoise et les valeurs qui s’y rattachent.
La guerre des bleuets
Anik Salas
Èva Gagnon, une femme dynamique de 75 ans, cueille des bleuets depuis des années dans sa talle secrète. Débarque à Charlevoix sa nouvelle voisine, la jeune Gabrielle Desgagné, qui ouvre un kiosque de vente de bleuets, s’approvisionnant, sans le savoir, dans la talle de bleuets d’Èva. Déterminée, Èva n’a pas dit son dernier mot.
Était une bête
Elisabeth Desbiens
Était une bête raconte le malheur d’une petite fille qui cherche à sortir du monde autoritaire dans lequel elle vit. Dans un univers où l’on discerne mal la limite entre le réel et l’imaginaire, Laurence devra apprendre à contrôler sa bête intérieure.
Le voyage du soldat
Annie Deniel
En 1956, le jeune homme est appelé en Algérie, ne sachant pas ce qui l’attend. À travers une correspondance adressée à son frère resté au pays, le jeune soldat lui raconte des bribes d’histoire de cette guerre.
Mal’occhio – The Evil Eye
Agata De Santis
Que se passe-t-il lorsque vous vous rendez compte que votre famille fait partie d’une superstition mondiale dont on ne parle pas ouvertement ni même dont on ne parle pas par son nom ? La cinéaste Agata De Santis se lance dans une quête pour découvrir le monde de Mal’occhio – Le mauvais œil où l’on peut devenir physiquement malade par les regards envieux d’un autre, où le seul remède est un appel téléphonique à la vieille femme en bas de la rue, et la prévention consiste à porter des amulettes d’apparence étrange. Agata se rend en Italie, à New York et dans la cuisine de sa mère à Montréal pour décider une fois pour toutes si le mauvais œil est réel.
Vivre selon Marguerite
Mireille Couture
Dans la maison de son enfance, Simone procure soin et dignité à sa mère Marguerite. Alors que la mémoire de cette dernière s’étiole, Simone renoue avec son passé, dans un chassé-croisé où dansent les souvenirs et le quotidien. Ce documentaire démontre les beautés et les défis de prendre soin d’un proche en perte d’autonomie, avec justesse et tendresse.
Golden Tuna – Montreal Sessions
Jenny Cartwright
L’artiste multidisciplinaire Golden Tuna surfe sur la nouvelle vague cold wave et dark wave. Après avoir quitté Berlin, elle débarque à Montréal avec sa musique électro déjantée et ses perfs avant-gardistes. Contient des scènes de nudité.
Mes amis les poissons
Sylvie Laliberté
«Je capte des petits moments choisis. Ils sont pris au vif du sujet. Le sujet, c’est moi. Et je parle en toute désinvolture. J’attrape des moments flottants sur un beau volume d’eau. Mon travail a ceci de particulier : il me convient. Je peux chanter, me dandiner et dire des choses. Une femme est assise peu importe où, c’est déjà ça. C’est élégant assez souvent si vous voulez bien croiser les jambes. Moi je les croise.»
Adagio pour un gars de bicycle
Pascale Ferland
Cinéaste indépendant de la première heure, René Bail est une des figures les plus méconnues du cinéma québécois des années 50. En 1972, à l’âge de 40 ans, il est victime d’un terrible accident qui bouleverse son existence. Le film relate la vie exceptionnelle de cet homme qui, jusqu’à sa mort en 2007, aura continué de penser et de voir le cinéma, une passion qui ne l’aura jamais quitté.
Le Semeur
Julie Perron
«En plein cœur des méandres du Kamouraska au Québec, Patrice Fortier vit dans La Société des plantes où il préserve minutieusement, tel un copiste du Moyen-Âge, les semences végétales rares ou oubliées pour en faire des variétés “anciennes du futur”. Patrice jardine en rêvant et transforme ses récoltes en projets artistiques. Au fil des saisons, par la patience de ses gestes, il nous transmet sa passion et ses connaissances tout en constituant sa banque de semences. Ces germes de vie iront pousser dans des milliers de jardins potagers à travers la planète. Ode à la biodiversité végétale et au patrimoine porté par un semencier original et génétiquement motivé. Attention; l’impossible est en cours.»
Le plancher des vaches
Anaïs Barbeau-Lavalette
Pascale, Raphaël et Céleste ont 15 et 16 ans. Une adolescence comme les autres: les premiers flirts, les premiers deuils, les liens parentaux fragilisés. Mais ils sont littéralement… dans le champ! Ils font leur secondaire dans une petite école bien spéciale en Estrie, où l’on apprend les métiers de la terre: La Maison Familiale Rurale. Plusieurs fois au cours de l’année, ils doivent partir chacun de leur côté passer de longs séjours chez un agriculteur de la région. Ils apprennent à travailler à ses côtés et doivent s’intégrer à sa famille: une multi-championne de concours de beauté de vaches
Vie saisonnière
Sophie Guérin
Au coeur de la Montérégie, plusieurs milliers de travailleurs d’Amérique latine transforment chaque été le paysage rural du Québec. Le temps d’une saison, ils quittent leur famille et leur pays pour venir produire nos légumes. Vie saisonnière propose une immersion dans la réalité peu connue de ces hommes.
Vivre avec la Terre
Julie Perron
Vivre avec la terre, un court-métrage tourné entièrement en Grèce, sur le terrain de fouilles archéologique de Dikili Tash dans les Philippes. On y découvre le travail fascinant d’une archéobotaniste, Tania-Soultana Valamoti et de son équipe qui trouvent et analysent des restes végétaux datant de l’époque du Néolithique et de l’âge de Bronze.
Pas de pays sans paysans
Ève Lamont
L’agriculture est en crise partout sur la planète. L’agro-industrie favorise la course à la production au détriment de l’environnement et de la survie des fermes. À l’opposé, un courant de résistance ralliant agriculteurs et consommateurs proclame qu’il est possible de cultiver et de produire tout en respectant l’autonomie des paysans et la biodiversité.
Marché Jean-Talon
Hélène Choquette
Six mois dans la vie d’agriculteurs, de marchands et de clients dans le plus grand marché à ciel ouvert au Canada.
Le peuple de la rivière Kattawapiskak
Alanis Obomsawin
Ce documentaire de la cinéaste légendaire Alanis Obomsawin raconte la crise du logement de la communauté crie d’Attawapiskat, située au Nord de l’Ontario. Devant une population de 1700 Cris vivant dans des conditions difficiles, la chef Theresa Spence a déclenché l’état d’urgence et demandé l’aide de la Croix-Rouge. Alors que le mouvement « Idle no more » fait la une des journaux, ce film remet en contexte certains aspects de la crise.
Il n’est pas innocent que le bonheur soit heureux
Sylvie Laliberté
Le bonheur est un état tautologique. Pourquoi est-on heureux? Parce qu’on est heureux. C’est très simple. Et ça sent bon. Encore heureux que l’on puisse être heureux. Cette bande vidéo a été réalisée dans le cadre de la Manif d’art 2003 à Québec, portant sur le bonheur et les simulacres.
J’ai tout compris
Sylvie Laliberté
Un vidéo clip très simple : la chanteuse sautille d’une image à l’autre et fait du lip-sync de qualité sur une vraie chanson d’amour remplie d’amour. Le tout est parfaitement synchronisé. C’est un clip sans belles filles et beaux gars derrière la chanteuse.
L’outil n’est pas toujours un marteau
Sylvie Laliberté
Je voulais partager l’instrument de mon bonheur. C’est facile, c’est clair et c’est bien fait. J’espère que vous en profiterez. Et puis tout le monde a une étoile.