Cinéma en ligne
Les Rossy
Jennifer Alleyn
Les Rossy, c’est le nom d’une chaîne de magasins à rayons, mais c’est aussi et avant tout un couple. Héritage familial, la chaîne de magasins devient, sous la gouverne de Michael et Celia Rossy, une icône populaire au Québec à partir des années 50 et ce jusqu’aux années 80. Des générations ont magasiné chez Rossy; des générations y ont travaillé. L’histoire de cette compagnie est donc intimement liée à celle du Montréal et du Québec contemporains. Cependant, l’arrivée des méga-concurrents forcent les Rossy à redoubler d’ingéniosité afin de ne pas voir leur entreprise péricliter.
Le petit Jésus
André-Line Beauparlant
C’est l’histoire d’un miracle qui n’a jamais eu lieu… C’est l’histoire d’une famille… C’est l’histoire de mon frère handicapé… En fait, je pense que c’est l’histoire d’une tempête… J’avais 11 ans quand mon frère est né. C’était le 30 août 1977. C’est la première fois que j’ai vu mon père pleurer. Il fallait prier et surtout, être très sage. C’est ce jour-là que mon père a arrêté de parler, et ma mère, de rire.
Myths for Profit: Canada’s Role in Industries of War and Peace
Amy Miller
Le Canada, le « plus meilleur pays du monde », est neutre et son armée en est une de maintien de la paix. C’est ce discours officiel que le film militant d’Amy Miller démolit point par point. À l’aide d’entrevues d’auteurs, de journalistes et d’activistes pacifistes et de séquences animées à l’humour corrosif, la cinéaste donne un cours de base de géopolitique – de la création de l’OTAN en 1949 à la guerre en Afghanistan, en passant par celle du Kosovo – au terme duquel la preuve est faite que le Canada n’est pas le modèle de neutralité qu’on essaye de nous vendre.
Tomorrow’s Power
Amy Miller
Des activistes locaux de Gaza, d’Allemagne et de Colombie défient la dépendance aux combustibles fossiles et les structures de pouvoir dans leur lutte pour la justice sociale et climatique.
On me prend pour une chinoise
Nicole Giguère
La première vague de fillettes chinoises adoptées au Québec depuis les années 1990 est arrivée à l’adolescence. La caméra de Nicole Giguère s’est posée sur cinq d’entre elles et les a accompagnées tout au long de cet intense parcours vers l’âge adulte. Dans cette période de recherche d’identité, comment ces jeunes Québécoises vivent-elle leur différence? Un voyage intime et touchant aux pays d’Alice, Léa, Julia, Anne et Flavie.
À l’ombre
Tali
Sur la plage, une bande de joyeux vacanciers se prélassent… à l’ombre des nuages. Curieux, n’est-ce pas? Ils ont pourtant l’air heureux, dégustant cornets et hot-dogs dans ce décor enchanteur. Sourire en coin, nous observons cette faune bigarrée dont chaque personnage est croqué avec humour et précision. Enfin, un premier rayon de soleil! Le Bonheur? Euh… mais non : plus le ciel se dégage, plus nos vacanciers se dispersent. Un film d’animation au dénouement inattendu et au subtil message environnemental. Film sans paroles.
Le monde d’Adrien
Katerine Giguère
Entrer dans l’univers d’un enfant est toujours un privilège. Adrien chérit un monde bien unique. En passant par plusieurs formes d’art, Adrien nous partage ses passions, sa sensibilité et sa vision du monde, qu’il ose déjà définir.
Mon Amour my love
Sylvie Van Brabant
Par l’entremise du regard inquisiteur et humoristique d’Irénée Fourré-Partout, ce long métrage documentaire présente une réalité que vivent bon nombre de francophones en milieu minoritaire : les mariages mixtes. Neuf fois sur dix, les enfants issus de ces unions s’avèrent incapables de s’exprimer en français. Des familles de l’Acadie et du Manitoba témoignent. Des familles où les langues s’entremêlent, parfois s’entrechoquent. Des familles qui tentent de trouver un terrain d’entente entre les deux solitudes, où les enfants pourront s’épanouir et affirmer leur identité.
Ma famille en 17 bobines
Claudie Lévesque
Images en Super 8. Des fragments d’une vie ordinaire sont raccordés par le silence et des voix. Les voix parlent de la vie et de la mort, de matérialité et spiritualité, d’immanence et transcendance. Le silence est celui de la campagne, mais aussi celui des souvenirs refoulés, du non-dit, des choses secrètes qui se passent entre les deux états de l’homme, nature et culture.
Les grands penseurs
Karina Garcia Casanova
Cinq enfants âgés de 6 à 8 ans méditent sur la création du monde, l’existence de Dieu, la mort et le sens de la vie.
Famille et variations
Mireille Dansereau
Long métrage documentaire sur l’état de la famille moderne. Isolée, déracinée, celle-ci ne semble plus savoir vivre ni respirer. Que s’est-il donc passé? Mireille Dansereau dresse le portrait de quatre familles de types différents: avec enfant handicapé, en commune, mères monoparentales vivant ensemble, enfants de couple séparé… La cinéaste devient une oreille attentive et sensible à qui les protagonistes livrent le fond de leurs pensées.
Œuvrer pour la Paix
Anne Barth
Des enfants de familles réfugiées témoignent de leur vision de la paix, projet artistique et communautaire interculturel de l’Atelier 19 à Granby, Québec, Canada.
Du bon usage de l’amitié
Sara Bourdeau
Olivier débarque chez Cath à l’improviste. Leur histoire d’amour est vieille, usée et presque enterrée. Entre demi-vérités, mensonges et double jeu, Cath et Olivier cherchent à se convaincre du bien-fondé de leur choix.
L’heure bleue
Sara Bourdeau
À travers un plan séquence chorégraphié, les corps se touchent et se rejettent. Comme si on observait un tableau, on assiste à la violente rupture d’un couple déchiré.
L’absence
Brigitte Sauriol
Un vieil homme malade revient mourir à Montréal après avoir quitté sa femme et ses enfants plusieurs années auparavant pour entreprendre une seconde carrière d’animateur social parmi les amérindiens. Sa fille Louise ressent encore le rejet de son père et répugne à le revoir. La rencontre aura finalement lieu à l’hopital où Louise devra essayer de comprendre les motivations de ce père absent.
Sirop d’arabes
Abeille Tard
Trois comédiens québécois d’origine maghrébine philosophent sur le sirop d’érable.
Des marelles et des petites filles…
Marquise Lepage
Sur tous les continents, des petites filles dessinent sur le sol des figures sur lesquelles elles sautent à cloche-pied en scandant comptines et chansons naïves: c’est le jeu de la marelle, qui va de la terre jusqu’au ciel… Partout, des petites filles parlent de l’école, de leur futur mari, des enfants qu’elles auront, du métier qu’elles exerceront, de l’avenir qu’elles voudraient meilleur pour elles et les leurs. Trop souvent, cependant, par ignorance, pauvreté, perversion, bêtise, méchanceté ou superstition, les adultes leur volent leur enfance : déni du droit à l’éducation, travail forcé, mutilations et abus sexuels, etc. De l’Inde, de la Thaïlande, du Yémen, du Pérou, du Burkina Faso et d’Haïti, des fillettes âgées entre 8 et 14 ans nous parlent de leur vie. Fragiles et fortes, toutes, elles sont belles. Écoutez bien les voix de Soni, Kamlesh, Mou, Yui, Dalal, Esmeralda, Fatou, Adiaratou, Safi et Maude.
Sexy Inc. Nos enfants sous influence
Sophie Bissonnette
Le film s’intéresse au phénomène d’hypersexualisation dans les années 2000 alors que les spécialistes du marketing et les médias bombardent une clientèle de plus en plus jeune d’images à caractère sexuel dans les vidéoclips, la publicité, la mode vestimentaire ou les émissions télévisuelles. À travers les réflexions de spécialistes et d’adolescentes, le documentaire dénonce la culture toxique créée par la recherche du profit et le sexisme ainsi que les conséquences néfastes sur le développement des jeunes : une faible estime de soi pour les filles, traitées comme des objets sexuels et valorisées surtout pour leur apparence tandis que les garçons sont encouragés à cultiver une image de machos et à nier leur vulnérabilité. Plusieurs jeunes, exposés prématurément à une représentation dégradante de la sexualité, puisent également leurs modèles dans la pornographie sur internet. Le film invite à développer l’esprit critique des jeunes et à se mobiliser, individuellement et collectivement.
Professor Norman Cornett : ‘Since When Do We Divorce The Right Answer From An Honest Answer?’
Alanis Obomsawin
Long métrage documentaire sur Norman Cornett, professeur à l’Université McGill, qui s’est acquis au fil des ans l’affection et le respect de beaucoup d’étudiants avec ses méthodes non conventionnelles. Manifestant une rigueur intellectuelle incontestable, il aborde les sujets les plus variés : soins palliatifs, improvisation en jazz, Premières nations, etc. Congédié en 2007, il est le protagoniste d’un hommage senti d’Alanis Obomsawin, figure marquante du cinéma autochtone que l’éducation et la jeunesse intéressent depuis longtemps.
Hi-Ho Mistahey!
Alanis Obomsawin
Dans son long métrage documentaire Hi-Ho Mistahey!, Alanis Obomsawin raconte l’histoire du «Rêve de Shannen», une campagne nationale pour que les enfants des Premières Nations aient accès à une éducation équitable et à des écoles sécuritaires et adéquates. Elle rassemble les témoignages de personnes ayant porté la cause de la jeune Shannen Koostachin, emportée dans un accident de voiture en 2010, avec succès d’Attawapiskat jusqu’aux Nations Unies de Genève.
Arjuna
Sylvie Van Brabant
Long métrage documentaire sur Arjuna, un garçon né avec un grave cas de trisomie 21 qui réussit à déjouer les pires diagnostics émis par ses médecins, grâce à sa vie en campagne et à l’amour de sa famille. L’art est aussi pour lui une pratique thérapeutique l’aidant à travailler sa mémoire et sa concentration. Avec l’aide d’une éducatrice, il peint sur sa vie et son vécu. À l’âge de 25 ans, il se voit offrir la chance d’exposer quelques-unes de ses toiles au Art and Soul Festival en Californie, un événement international regroupant des artistes handicapés. Amie d’Arjuna et de sa famille depuis plus de 20 ans, Sylvie Van Brabant nous en brosse un portrait intimiste et attachant. Elle signe ainsi un film qui va droit au cœur et qui fait du bien.
L’âge tendre
Naomie Décarie-Daigneault
Dans une école secondaire de Montréal, 8 jeunes aux parcours atypiques sont réunis autour d’un projet de dramathérapie qui vise à offrir une voix aux groupes marginalisés. Au fil des rencontres se déploient des questionnements autour de cette curieuse institution qu’est la polyvalente. Le film aborde sans faux-fuyants les tabous et les enjeux d’une jeunesse marquée par la violence du monde. Quête de sens, drogue, santé mentale, soucis de performance, critique de la société, liberté, radicalité; les jeunes s’ouvrent grâce au théâtre et s’approprient la parole et l’espace.
El Motemei
Émilie Baillargeon
Carlos Martinez est le dernier vendeur de maïs ambulant de Valparaiso au Chili. Parcourant les collines de la ville, le crieur publique se transforme en poète.