Autres films sur ce thème
Pour Toi Flora
Sonia Bonspille Boileau
Pour toi Flora est l’histoire d’un frère et d’une sœur d’origine anishinabe qui passent leur jeunesse dans un pensionnat autochtone dans les années 60 et qui, des années plus tard, tentent de faire la paix avec leur douloureux passé. Du moment crève-cœur où les oblats arrachent les deux enfants à leurs parents jusqu’aux événements qui les uniront plus de cinq décennies plus tard, cette minisérie dramatique de six épisodes d’une heure montre différentes époques de leur vie, déployées conjointement à chaque épisode afin de raconter la scission d’une famille autochtone du Québec et la façon dont elle réussit à se réparer. Pour toi Flora porte pour la première fois à l’écran l’héritage douloureux de ces établissements religieux au Québec qui avaient comme objectif d’éradiquer les cultures autochtones. Bien qu’elle soit fictive, l’histoire de Pour toi Flora est inspirée de divers témoignages et reflète la réalité de plusieurs centaines de familles dans la province. La série souligne la résilience innée de ces fillettes et garçons déracinés, et l’amour fraternel qui survit, malgré les moments d’adversité les plus inimaginables.
Pouvoir populaire au pouvoir militaire
Marie Boti
Des religieux aux Philippines, coincés dans les opérations militaires du gouvernement, dénoncent les violations de droits humains.
Privé
Sophie B. Jacques
Après avoir été religieuse pendant de longues années, une femme décide de trouver l’homme de sa vie.
Quatre femmes d’Égypte
Tahani Rached
Comment fait-on pour s’entendre lorsqu’on a tout pour s’entre-déchirer? Ce long métrage documentaire tente de répondre à cette question à travers l’amitié de quatre Égyptiennes. Musulmane, chrétienne ou indépendante de toute pratique religieuse, leurs choix sont aux antipodes. Or ces quatre amies refusent de diaboliser l’autre et de coexister dans le mépris; elles s’écoutent, se contrecarrent sans jamais rompre le lien qui les unit. Et elles en rient. Leur confrontation redéfinit la tolérance.
ROJEK
Zaynê Akyol
ROJEK va à la rencontre de membres incarcérés de l’État islamique, et de leurs femmes détenues dans des camps-prisons, provenant des quatre coins de la planète et partageant un idéal commun : établir un califat. Confronté aux croyances fondamentalistes des djihadistes, le film tente de retracer le début, l’apogée et la chute de l’État islamique (EI) à travers leurs histoires personnelles. Ces conversations constituent le fil conducteur du documentaire au travers desquelles s’entrelacent diverses séquences décrivant le Kurdistan syrien d’après-guerre. ROJEK offre un regard intime sur une réalité inconnue, témoignant de moments charnières vécus par les acteurs de ce conflit. Le film aborde comment cette guerre idéologique n’est que le début d’une nouvelle menace.
Sans cesse tel un fleuve
Lise Bonenfant
Documentaire sur l’histoire des Religieuses Hospitalières de St-Joseph, pionnières des soins de santé à Montréal.
Shakti (Pouvoir)
Monique Crouillère
À travers 5 portraits, de la petite-fille à la grand-mère, ce film révèle les différentes étapes de la vie de la femme indienne de religion hindoue.
Sirop d’arabes
Abeille Tard
Trois comédiens québécois d’origine maghrébine philosophent sur le sirop d’érable.
Sur la terre comme au ciel
Nathalie Saint-Pierre
Deux jeunes sœurs – Clara et Sarah Gagnon – vivent depuis toujours à la campagne avec leurs parents, au sein d’une communauté chrétienne coupée du monde. Le jour où Sarah disparaît soudainement, Clara s’effondre. Persuadée de savoir où sa sœur se cache, Clara s’enfuit à son tour, dans l’espoir de la ramener dans «le droit chemin». Clara débarque à Montréal chez sa tante Louise, qui lui est inconnue, et découvre avec horreur que sa sœur n’y est pas. Quand sa tante lui apprend qu’elle s’apprête à partir en vacances, Clara réalise qu’elle n’a que dix jours pour retrouver sa sœur. Au gré de ses recherches à travers la ville, Clara découvre le monde, le doute et le prix de la liberté.
Sur la trace de ma malédiction
Hejer Charf
Une femme arabe fait le voyage de Montréal à New York pour visiter Ground Zero (les tours jumelles).
The Patriarch’s Room
Danae Elon
“La porte de Jaffa est à nous!” criaient les gros titres en 2005. Le patriarche grec orthodoxe Irineos a été accusé de vendre des biens de l’église à des colons juifs. Il a nié toutes ces accusations. Mais pour la première fois en 2000 ans d’histoire de l’Église, son chef a été évincé. Pendant 11 longues années, Irineos a été emprisonné dans son cabinet. Dans ce récit à la première personne, la réalisatrice Danae Elon dévoile ce qui est réellement arrivé à l’ancien patriarche. Grâce à un accès sans précédent aux rouages de l’église, elle révèle une histoire fascinante, mystérieuse, inquiétante et souvent humoristique sur un monde inconnu à l’intérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem.
They Were Promised the Sea
Kathy Wazana
Pour une Nouvelle Séville (They Were Promised the Sea) est à la fois enquête historique et film d’essai poétique et musical sur la dépossession et l’exil, sur l’espoir et les possibilités de coexistence. Tourné au Maroc et en Israël, ce long-métrage documentaire explore les circonstances qui ont mené à l’exode des Juifs du Maroc, exode inextricablement lié à l’exil et la dépossession du peuple palestinien.
Tshima it (Amen)
Jani Bellefleur-Kaltush
La langue innu se perd. On ne remarque pas la force d’une perte, tant et aussi longtemps qu’on ne s’arrête pas et qu’on se pose pour l’admirer.
Un trou dans la jambe
Martine Asselin
Geneviève a un trou dans la jambe. Elle nous en révèle l’histoire dans ce court documentaire animé. Sur le thème de la résilience, Un trou dans la jambe utilise des techniques mixtes dans un flashback animé expérimental à la trame sonore riche et évocatrice.
Unbuckling my Bible Belt
Patricia Vergeylen Tassinari
Un portrait intime du Sud qui saisit la beauté et l’austérité du paysage ainsi que la relation complexe que ces Sudistes entretiennent avec leur Dieu. À une époque où la religion offre un regard puissant et personnel sur l’évolution de la vie aux États-Unis.
Vie de château
Catherine Lemercier
Vie de château est une ode au château Frontenac à travers ses différents espaces, époques et personnages. Traversé par ses multiples occupants – femmes de chambre, concierge, retraités –, le film est un voyage dans le temps et dans l’espace qui nous fait bourlinguer entre le présent et le passé, des cuisines aux somptueux salons. Nous assistons à un mariage au 21e siècle et à l’arrivée du premier ministre Winston Churchill pour la Conférence de Québec en 1944. Le film s’aventure également dans les divers départements du château. Avec la transformation esthétique du château, c’est à une transformation des valeurs, une évolution des goûts et un changement de mentalités que nous assistons avec, en filigrane, ce désir constant de préserver certaines traditions. Vie de château propose un voyage dans lequel les histoires du passé, liées à celles du présent, produisent un kaléidoscope de portraits impressionnistes, mais historiquement fidèles, de ce microcosme qui continue de façonner l’histoire du château Frontenac.
Voici l’Homme
Catherine Hébert
Chronique jetant un regard à la fois complice et amusé sur une troupe de théâtre amateur du quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui joue depuis 31 ans la vie publique de Jésus et qui réunit, parmis d’autres, un ex-junkie, une mère de famille, un retraité et un athée.
Ya wooto (C’est comme ça)
Jenny Cartwright
Sylvain n’est pas allé à l’école longtemps. Il économise donc 100% de son salaire pour passer son permis de conduire et, peut-être, réaliser son rêve : devenir chauffeur de poids lourd. Cet emploi lui permettrait de gagner suffisamment d’argent pour fonder une famille… et être enfin considéré comme un adulte dans un pays où l’on ne l’est jamais avant d’être marié. Pour payer ses cours, il travaille sept jours semaine dans la buvette d’Hortense, une policière qui tient ce commerce en cachette pour boucler ses fins de mois. Elle donne une partie de ses maigres profits à Sylvain : 20$ par mois. Dans un an, et avec l’aide de Dieu, il aura amassé les 200$ dont il a besoin. En attendant, il sert les clients du Coin des amis qui viennent notamment parce qu’on peut y boire à crédit, mais surtout parce qu’avec le temps les réguliers sont devenus inséparables. Parce qu’après tout, « la bière n’est que le complément d’objet direct de ce qu’on dit ».
Yoga à la carte
Geneviève Brault
Dans son documentaire Yoga à la carte, la réalisatrice Geneviève Brault nous fait découvrir l’univers très diversifié du yoga qui se sert maintenant à toutes les sauces. À Montréal, on pratique le yoga nu, en Californie, le yoga hippie, à New York, le yoga de luxe et tandis qu’à l’ashram de Val Morin on enseigne le yoga spirituel de l’Inde. L’industrie se porte à merveille : on estime que les nord-américains dépensent 6 milliards de dollars par année en services et en produits dérivés du yoga. Malgré sa commercialisation, le yoga demeure synonyme de bien-être pour le corps et l’esprit.