Autres films sur ce thème
Terra Mia
Agata De Santis
Fille d’immigrants italiens vivant à Montréal, la cinéaste Agata De Santis tourne la caméra vers sa famille et sa communauté avec pour objectif de montrer les effets de l’adaptation et l’intégration de la communauté italo-canadienne depuis près d’un demi-siècle. Quels sont les lieux, les entreprises et les valeurs que les Italo-Canadiens chérissent? Que sont-ils prêts à laisser partir? Terra Mia examine comment les italiens vivant au Québec naviguent dans leur dualité.
Territoires
Mary Ellen Davis
Larry Towell est le seul photographe canadien oeuvrant au sein de la prestigieuse agence Magnum Photos. Ce collectif international de photojournalistes se caractérise par une approche résolument humaniste et universelle. Towell est digne de cette tradition. Sa curiosité le guide parfois au coeur de conflits, mais ses oeuvres restent imprégnées d’une intimité toute particulière. Plus qu’un photographe de guerre, Towell se considère d’abord comme un photographe de famille. Ce documentaire révèle l’artiste et l’homme par le biais de ses oeuvres et de ses réflexions sur la vie et sur sa démarche créative.
Thé à l’ambassade
Catherine Hébert
Un octogénaire ayant été prisonnier dans les camps de concentration japonais pendant la Seconde Guerre mondiale tente d’obtenir des excuses du gouvernement du Japon.
The Mark on the Wall
Johanne Prégent
Adapté d’une nouvelle de Virginia Woolf, à partir d’une marque sur le mur, une femme se remémore les années de guerre.
The Oka Legacy
Sonia Bonspille Boileau
L’héritage d’Oka (The Oka Legacy) est un documentaire CBCdocsPOV qui explore l’influence de la crise d’Oka sur l’identité autochtone au Canada. Au cours de l’été 1990, tous les regards étaient tournés vers la petite ville d’Oka, au Québec. Déclenchée par des projets d’agrandissement d’un terrain de golf sur des terres ancestrales, la crise a opposé le peuple mohawk de Kanehsatake, la police et, finalement, l’armée. La crise d’Oka a duré 78 jours et a attiré l’attention du monde entier. Elle a eu un impact profond sur les peuples autochtones du Canada et a donné le ton à la résistance autochtone tout au long des années 90.
The Sea Hut – 海边的小屋
Jeanne Pope
La cabane de mer – 海边的小屋 est un documentaire hybride. Une histoire de personnes déracinées, d’identité, l’amour, la perte et les souvenirs. L’histoire oscille entre les souvenirs d’enfance de ma mère à Shanghai,1935, avec sa chère nourrice chinoise, “Ama”, et la guerre sino-japonaise, la deuxième guerre mondiale, et un village de pêcheurs dans la Chine contemporaine, où, une petite cabane en bord de mer devient un catalyseur entre deux mondes et deux temps : l’Europe et la Chine, le passé et le présent. C’est aussi mon propre voyage, entre moi et ma mère, et Ama et ma mère.
They Were Promised the Sea
Kathy Wazana
Pour une Nouvelle Séville (They Were Promised the Sea) est à la fois enquête historique et film d’essai poétique et musical sur la dépossession et l’exil, sur l’espoir et les possibilités de coexistence. Tourné au Maroc et en Israël, ce long-métrage documentaire explore les circonstances qui ont mené à l’exode des Juifs du Maroc, exode inextricablement lié à l’exil et la dépossession du peuple palestinien.
Tierra Madre (Terre sacrée)
Mary Ellen Davis
Au Guatemala, la terre appartient à peu de gens, et surtout pas aux paysans mayas. Dans un pays assombri par la guerre, la quête d’un lopin à cultiver frise l’épopée! Tel est le propos que ce documentaire illustre à l’aide d’exemples éloquents et courageux.Malgré les arrestations, les menaces, et la destruction de leur récolte, une communauté Q’eqchi défend ses droits ancestraux sur l’une des propriétés d’un agro-exportateur. Ailleurs, parce qu’ils réclament un salaire ou quelques arpents de terre, des paysans Q’eqchi sont accusés d’être des guérilleros communistes. En 1982, l’armée a massacré des milliers de paysans: hommes, femmes et enfants confondus. Dans un des cas, ils étaient venus fonder un village 4 ans plus tôt. Les voisins et les survivants de «Las Dos Erres» racontent.Envers et contre toutes ces injustices et ces tragédies, les gens continuent pourtant à célébrer la vie. La musique, la danse, les cérémonies et les offrandes se poursuivent. L’espoir triomphera-t-il de la violence? Terre sacrée dévoile le courage et la foi d’un peuple en quête de paix.
Toujours artiste
Nathalie Ducharme
Une incursion dans la vie de 4 vedettes ayant marqué les années 60-70 et 80 par leur travail artistique et ayant contribué à leur façon à notre patrimoine culturel Québécois. Bien qu’ils ne soient plus sous les feux de la rampe, ces artistes sont encore aujourd’hui tout autant passionnés par leur métier. Être artiste, c’est pour la vie! Avec Muriel Millard, Kim Yarosheskaya, Claude Steben, René Caron. Avec la collaboration de Roger Sylvain.
Toxique
Nicole Giguère
État de la situation dans quatre régions du Québec affectées par des maladies environnementales. L’ amiante tue toujours… – Thetford-Mines Quand l’eau vous empoisonne – Shannon Danger d’aluminium! – Jonquière Le cancer attend au sous-sol… – Oka
Tristan Rêveur
Gina Haraszti
Ce projet présente une identité qui a été créée en coopération entre des inconnus sur l’internet. Tristan Rêveur est leur création commune. Ses œuvres d’art ont commencé à se multiplier sur l’internet par des inconnus. La réalisation de ce faux documentaire s’est déroulée de la même manière que celle d’un documentaire. J’ai recherché les faits inventés par d’autres personnes, puis je les ai résumés, arrangés et illustrés pour les montrer. La vidéo utilise un style documentaire classique pour convaincre le public de son authenticité. Le film comporte une fonction supplémentaire pendant l’exposition, qui ne fonctionne qu’en hongrois. La partie qui n’est pas sous-titrée contient des informations qui spoilent : un théoricien bien connu, J.A. Tillmann, commente la fausse identité à l’ère de l’existence en ligne. Le public qui ne fait que regarder l’œuvre, et qui n’écoute pas les écouteurs, n’est pas au courant de la tournure des événements. Le projet peut donc être interprété de deux manières. Après avoir entendu parler de Tristan Reveur, j’ai commencé à suivre son travail sur Internet. Bien que le processus m’intéressait, je voulais montrer…
Tshieutin
Caroline Monnet
Faites un tour dans le nord du Québec et du Labrador sur le premier chemin de fer appartenant aux Premières Nations du Canada. La ligne de train Tshiuetin s’étend sur 132,5 milles d’Emeril, Labrador à Schefferville, Québec. La majorité des passagers du train voyagent régulièrement pour des raisons professionnelles et familiales, en utilisant le chemin de fer car le transport routier et aérien n’est pas possible dans la région – une réalité unique qui met en évidence les défis auxquels sont confrontées tant de communautés nordiques aujourd’hui. La ligne Tshiuetin témoigne de la viabilité d’une entreprise dirigée par les Premières Nations; celui qui combine les avantages économiques locaux avec le respect du patrimoine culturel et linguistique de ceux qui utilisent régulièrement ce service.
Un arbre à colorier
Claudie Lévesque
Court portrait du poète Michel Albert rehaussé par des archives familiales Super8 de son enfance.
Un jour en Palestine
Mary Ellen Davis
Scènes de la vie quotidienne dans les Territoires occupés palestiniens, filmées dans le style du cinéma-maison des années soixante, où flotte une impression d’irréalité. Mais au lieu d’une journée à la plage ou sur l’herbe: un mur, un olivier, un bulldozer et des soldats qui harcèlent des grands-mères.
Un vaccin pour ma mère
Nicole Gravel
Docu-fiction humaniste qui raconte la jeunesse et la passion naissante du jeune Armand Frappier, qui développa le premier vaccin contre la tuberculose au Canada. Qui sauvera les populations québécoises et amérindiennes de la mort.
Une courte histoire de la folie
Isabelle Hayeur
Les tableaux d’Une courte histoire de la folie nous emmènent à travers l’histoire des traitements de la maladie mentale au Québec de la fin du 19e siècle à aujourd’hui par le biais de la danse contemporaine.
Une histoire de femmes
Sophie Bissonnette
La grève des travailleurs des mines de nickel de la multinationale INCO à Sudbury en 1978-79 est un jalon de l’histoire ouvrière au Canada. Les cinéastes ont choisi de suivre ce conflit d’une durée de 9 mois du point de vue des femmes des grévistes qui s’organisent en comité d’appui à la grève. Tourné au cœur des familles ouvrières, le film documente au quotidien l’implication des femmes dans la grève : les activités pour soutenir les familles, les lignes de piquetage, les prises de conscience et les débats parfois houleux avec le syndicat ou leurs maris. Ensemble, les femmes de Sudbury découvrent l’emprise de la compagnie sur leur vie personnelle et sur la vie collective, remettant en question leur rôle domestique traditionnel et découvrant leur propre pouvoir.
Une histoire sur le goût de la langue
Hélène Choquette
Véritable ode à la langue française aux multiples accents du Québec, Une histoire sur le goût de la langue retrace sa trajectoire peu banale, de la Conquête de 1759 à nos jours. En plus d’historiens, linguistes et autres passionnés de la langue, des personnalités reviennent sur des événements charnières tels qu’ils les ont vécus. Un documentaire historique, engageant et décomplexé sur le parcours linguistique d’un peuple jadis assujetti à la Couronne britannique et aujourd’hui plus que jamais fragilisé par l’hégémonie de la langue anglaise.
Une manière de vivre
Micheline Lanctôt
Colette perd son mari dans des circonstances tragiques et se reproche de ne pas avoir été à ses côtés. Sa fille Gabrielle, boulimique, travaille comme escorte de luxe et mène une existence houleuse et sans objet. Joseph, spécialiste de Spinoza, enseigne la philosophie dans une université de Belgique et vient à Montréal participer à une rencontre de philosophes. Ces trois personnages vont entrer en collision et leurs vies en seront changées à jamais.
Une rivière imaginaire
Anne Ardouin
«Faut marcher dans le bois ma chère, pis penser, s’imaginer qu’il y a quelque chose au pied de cette montagne-là, ou l’autre bord de la montagne. Faut y aller voir si c’est vrai ou non. Faut quasiment se conter des menteries nous autres-mêmes.» Roméo Céré, prospecteur «Une rivière imaginaire» est le premier documentaire d’Anne Ardouin. Jean-Claude Labrecque a signé les images magnifiques. Ce projet explore le thème de la prospection minière en Abitibi et à Chibougamau. Les prospecteurs ayant une connaissance autodidacte se confrontent aux théories des géologues; ils ont cependant les mêmes objectifs : trouver les indices d’un dépôt de minerai pouvant éventuellement conduire à la création d’une exploitation minière. Le film relate les grandes étapes de ce processus et met en évidence les théories et l’imaginaire de ces chercheurs et leurs liens au territoire. S’inscrivant dans les enjeux portant sur le rôle des régions, des ressources et des paysages, le film apporte un regard particulier sur ces phénomènes.
Unfortunately It Was Paradise
Ralitsa Doncheva
Composé à partir d’images issues de films documentaires ukrainiens des années 1970 et de films de propagande communistes, Unfortunately It Was Paradise cherche à créer une expérience hypnotique qui, dans une progression en boucle, simule le cycle d’une vie. Troublant de familiarité – et pourtant anonyme – le film suscite à la fois un sentiment de présence et d’absence.
Victor-Lévy Beaulieu: du bord des bêtes
Manon Barbeau
Victor-Lévy Beaulieu est un des auteurs québécois les plus prolifiques des 25 dernières années. Dans la vie privée comme dans ses oeuvres, il est un homme de paroles qui clame ses convictions, haut et fort. Agrémenté d’extraits de ses oeuvres qui viennent approfondir ses propos, ce documentaire montre la part d’ombre et de lumière tant de l’homme que de l’oeuvre, révèle les chuchotements de sa maison et ce qui se passe entre ces chuchotements, quand on n’entend plus rien…
Victorin le naturaliste
Nicole Gravel
Ce film est une évocation historique qui emprunte les pas du frère Marie-Victorin, fondateur du Jardin Botanique de Montréal (1931) et auteur de La Flore Laurentienne. Fascinant univers visuel et sonore, ce film nous initie aux rudiments des sciences naturelles, de la recherche botanique et des grandes explorations floristiques. En compagnie de ce professeur universitaire et religieux, anticonformiste, nous apprenons à herboriser sur une longue route menant à travers les îles et les terres de cet immense jardin vert d’Amérique qu’est le Québec.
Vie de château
Catherine Lemercier
Vie de château est une ode au château Frontenac à travers ses différents espaces, époques et personnages. Traversé par ses multiples occupants – femmes de chambre, concierge, retraités –, le film est un voyage dans le temps et dans l’espace qui nous fait bourlinguer entre le présent et le passé, des cuisines aux somptueux salons. Nous assistons à un mariage au 21e siècle et à l’arrivée du premier ministre Winston Churchill pour la Conférence de Québec en 1944. Le film s’aventure également dans les divers départements du château. Avec la transformation esthétique du château, c’est à une transformation des valeurs, une évolution des goûts et un changement de mentalités que nous assistons avec, en filigrane, ce désir constant de préserver certaines traditions. Vie de château propose un voyage dans lequel les histoires du passé, liées à celles du présent, produisent un kaléidoscope de portraits impressionnistes, mais historiquement fidèles, de ce microcosme qui continue de façonner l’histoire du château Frontenac.