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Des Îles de la Madeleine à l’Île Nepawa
Céline Lafrance
En septembre 1941 et en août 1942, deux groupes de plus d’une centaine de personnes ont quitté les Îles de la Madeleine pour aller coloniser un coin de l’Abitibi, traversant le Québec d’Est en Ouest. À l’époque, la vie était difficile dans l’archipel et la famine guettait certaines familles. Dans un élan de survie, vingt-sept familles madeliniennes ont accepté l’offre du ministère de la Colonisation et ont choisi d’aller occuper un territoire en Abitibi-Ouest, dans le canton de Roquemaure, soit l’Île Nepawa et le rang Hébécourt. Si certains ont choisi de rebrousser chemin après quelques années, la majorité a décidé de devenir Abitibiens, tout en gardant leurs racines madeliniennes. Avec émotion et humour, une trentaine de personnes ayant vécu l’un des deux périples témoignent de cette histoire de résilience et de courage. Le tout est agrémenté de magnifiques photos d’époque, d’illustrations et de documents d’archives. Cette épopée vous ramènera soixante-quinze années en arrière, à l’époque des bâtisseurs et de la solidarité entre les familles.
Sur le chemin de Nan-sous-Thil
Catherine Veaux-Logeat
Les tribulations d’une famille de vignerons bourguignons, de 1634 à aujourd’hui.
Mammie Cylotte
Catherine Veaux-Logeat
Portrait d’une vielle dame haïtienne à Montréal qui chante et fait du bien.
Room Tone
Céline Baril
Flâner dans les villes américaines d’aujourd’hui, filmer en écoutant les bandes sonores des grands films des années 70. Les voix d’une époque engagée se superposent à la réalité crue des images. Dans le décalage des éléments, une façon de témoigner autrement de l’effritement du tissu social.
Miroir miroir qui est la plus belle?
Catherine Veaux-Logeat
L’histoire d’une jeune fille qui lutte avec la perception de son image corporelle. Cris du cœur d’une jeune anorexique.
538 fois la vie
Céline Baril
538, c’est le nombre d’élèves inscrits à l’école secondaire Pierre-Dupuy dans un quartier défavorisé de Montréal. Un contexte difficile où la réussite se mesure moins en diplômes qu’en degré d’estime de soi. La réalisatrice Céline Baril se penche sur la masse anonyme des élèves “difficiles” pour révéler la richesse des individus.
Camille
Catherine Veaux-Logeat
Une femme se réveille la nuit par les cris d’une jeune fille dans une ruelle. Elle hésite à aller aider, trop bien dans son confort. Rongée par le regret, la femme va voir dans la ruelle au petit matin.
En attendant la pluie
Catherine Veaux-Logeat
L’histoire d’Hélène, vieille dame bourguignonne, qui tente par tous les moyens de se rafraichir pendant la canicule de 2005 qui a accablé la France et provoqué la mort de milliers de personnes âgées.
Duel en 2 voix
Catherine Veaux-Logeat
L’anorexie vue de l’intérieur par l’histoire de trois femmes, à trois stades de la maladie et qui ont lutté contre cette petite voix qui leur sommait de ne pas manger.
Odile ou réminiscences d’un voyage
Catherine Martin
Alice
Catherine Martin
Réalisé pour l’exposition collective Capsules mémoire à la Cinémathèque québécoise du 8 mars au 29 avril 2007.
Dans les villes
Catherine Martin
Quatre personnes marchent dans la ville. Elles ne se connaissent pas. Il y a Fanny qui, la nuit, pleure pour tous ceux qui ne peuvent pas. Fanny soigne les arbres de la ville et rencontre les trois autres: Joséphine arrivée au bout de sa vie, Carole en proie à la mélancolie et Jean-Luc l’aveugle, qui apaisera Fanny et qui lui redonnera foi en la beauté.
Océan
Catherine Martin
L’Océan est le seul train assurant le transport des voyageurs entre Montréal et Halifax. Le film est une sorte de «road-movie» sur des rails où est évoquée l’expérience intime du voyage. C’est une lente traversée du territoire dont le mouvement est parfois interrompu. Arrêts momentanés dans des lieux pour ressentir, avec ceux qui les habitent, l’effet de la disparition des choses.
Mariages
Catherine Martin
Québec, fin du XIXe siècle. Yvonne (Marie-Ève Bertrand) a vingt ans, l’âge des possibles, de l’absolu et de la confusion de l’âme. Sa vie se partage entre l’intensité vibrante de ses rapports avec la nature et l’austérité caractéristique de cette époque victorienne où l’on camoufle tant bien que mal les sentiments et les passions. Cet été là, son univers bascule à cause d’un rêve, de son désir ardent pour un homme et du «retour» insolite de sa mère, morte à sa naissance. Les évènements se précipitent et se télescopent. Elle prend conscience de son corps et du pouvoir de ses désirs d’une manière déterminante. Malgré les épreuves et peut-être grâce à elles, Yvonne se découvre elle-même et décide de son destin.
Les dames du 9e étage
Catherine Martin
Le restaurant Art déco situé au neuvième étage du magasin Eaton, au centre-ville de Montréal. Des serveuses y travaillent depuis des décennies, des clientes le fréquentent depuis de nombreuses années. Certaines en ont fait un rituel transmis de mère en filles. La vie de ces femmes au centre d’un voyage immobile dans le temps.
Les fins de semaine
Catherine Martin
Quinze tableaux mettant en scène des personnages et quête d’amour.
L’ombre
Catherine Martin
Inspiré du conte de fées littéraire du poète et auteur danois Hans Christian Andersen. L’ombre d’un jeune savant prend son indépendance et reparaît quelques années plus tard. Elle a fait illusion dans la société en se faisant passer pour un homme véritable, mais souhaite ne pas s’arrêter là et propose au savant de la suivre et l’aider dans son ascension. Devenu l’ombre de son ombre, le savant aura un dernier sursaut de dignité, trop tardif, et qui lui sera fatal.
Nuits d’Afrique
Catherine Martin
Une jeune femme, Claude, reçoit d’Afrique des cartes postales qui ne lui sont pas destinées. Elles sont signées par un inconnu, «M», qui décrit sa lente traversée du désert du Sahara. Peu à peu les mots de cet homme l’envoûtent; elle s’en imprègne. L’hiver passe et pour Claude la neige, les glaces prennent l’aspect du sable, des dunes. Et voilà que tout se bouscule et se précise à la fois. Elle n’entend plus que cet appel vers l’ailleurs, écho de ses propres désirs ainsi révélés par les voies du hasard.
Quand j’aurai vu les îles
Catherine Martin
Dans la collection du National Parks Project. Film-essai documentaire au Parc National de l’Archipel des îles de Minage (Québec).
Le visage que j’avais
Catherine Hébert
Au Bangladesh, quand une femme refuse une demande en mariage, son prétendant se venge parfois en lui lançant de l’acide au visage. Portraits de femmes vitriolées.
Des mangues pour Charlotte
Catherine Hébert
Dans un collège du nord de l’Ouganda, 130 fillettes ont été enlevées par les rebelles de l’Armée de résistance du seigneur pour devenir épouses forcées et filles soldates. Trente d’entre elles ne sont pas revenues. Parmi elles, Charlotte.
Thé à l’ambassade
Catherine Hébert
Un octogénaire ayant été prisonnier dans les camps de concentration japonais pendant la Seconde Guerre mondiale tente d’obtenir des excuses du gouvernement du Japon.
Le microcrédit en question
Catherine Hébert
Le microcrédit est souvent présenté comme une panacée à la pauvreté. Ses revers sont rarement mis en lumière. Enquête sur les échecs du système au Bangladesh.
Voici l’Homme
Catherine Hébert
Chronique jetant un regard à la fois complice et amusé sur une troupe de théâtre amateur du quartier Hochelaga-Maisonneuve, qui joue depuis 31 ans la vie publique de Jésus et qui réunit, parmis d’autres, un ex-junkie, une mère de famille, un retraité et un athée.