Cinéma en ligne
Kelly Fraser, étoile polaire
Aude Leroux-Lévesque
Découvrez les confins du Grand Nord canadien à la rencontre de Kelly Fraser, jeune chanteuse inuit, devenue à 21 ans seulement, le symbole de tout un peuple. Un peuple qui se bat pour préserver son histoire et ses coutumes que les Canadiens ont longtemps cherché à effacer. Comment vit-on sa jeunesse aux abords du cercle polaire ? Comment concilier aspirations personnelles, espoirs de réussite et mémoire des ancêtres ? Voilà l’histoire hors du commun que raconte ce film poignant.
Des infirmiers en psychiatrie se racontent
Annie Deniel
Capsule web en partenariat avec l’hôpital Louis. H Lafontaine.
Place de l’élégance
Annie Deniel
Portraits croisés d’immigrantes volontaires en quête identitaire à travers la rupture familiale et l’ouverture à une autre culture.
La quarantaine
Anne Claire Poirier
Une fête de retrouvailles réunit, au carrefour de la quarantaine, des amis d’enfance. Ils s’amusent ou s’affrontent, échangent des souvenirs, se confient et réfléchissent sur l’âge et sur ce qu’ils sont devenus.
Le temps de l’avant
Anne Claire Poirier
À l’occasion d’une grossesse non désirée, un couple très lié affronte son premier conflit grave et deux femmes découvrent la terrible solitude qui est la leur, en face des problèmes de la contraception et de l’avortement. À la fois recherche en profondeur sur cette question très controversée et reconstitution du drame intérieur de la femme, Le Temps de l’avant met en cause la possibilité pour la femme de donner la vie dans un monde qui n’y invite plus.
Les ludions

Anne Claire Poirier
«Nous avons la chance d’être nos maîtres, de pouvoir créer de nouvelles formes et de nous situer, pour ainsi dire, à l’avant-garde.» Ainsi s’expriment les élèves de l’École nationale de théâtre que dirige monsieur Jean Gascon. Tourné en grande partie à Stratford, Ontario, ce film permet de suivre le travail accompli par les étudiants.
Il y a longtemps que je t’aime
Anne Claire Poirier
Il y a longtemps que les hommes parlent des femmes; il y a moins longtemps que les femmes le font d’elles-mêmes. Mais, de toute évidence, on ne parle pas le même langage. Il y a longtemps que je t’aime décrypte les images pour le dire. Avec une centaine d’extraits de plus de soixante films pour suivre l’évolution du regard porté par le cinéma de l’ONF, depuis cinquante ans tant sur la condition féminine que sur la condition masculine.
Salut Victor!
Anne Claire Poirier
Adapté de la nouvelle ” Matthew and Chauncy ” de l’écrivain canadien Edward O. Phillips, Salut Victor! raconte l’histoire de la touchante amitié entre deux résidents d’un foyer pour personnes âgées. Un long métrage qui aborde avec finesse l’homosexualité tout en soulevant le problème universel du vieillissement et de la solitude. Avec Jean-Louis Roux et Jacques Godin.
Une rivière imaginaire

Anne Ardouin
«Faut marcher dans le bois ma chère, pis penser, s’imaginer qu’il y a quelque chose au pied de cette montagne-là, ou l’autre bord de la montagne. Faut y aller voir si c’est vrai ou non. Faut quasiment se conter des menteries nous autres-mêmes.» Roméo Céré, prospecteur «Une rivière imaginaire» est le premier documentaire d’Anne Ardouin. Jean-Claude Labrecque a signé les images magnifiques. Ce projet explore le thème de la prospection minière en Abitibi et à Chibougamau. Les prospecteurs ayant une connaissance autodidacte se confrontent aux théories des géologues; ils ont cependant les mêmes objectifs : trouver les indices d’un dépôt de minerai pouvant éventuellement conduire à la création d’une exploitation minière. Le film relate les grandes étapes de ce processus et met en évidence les théories et l’imaginaire de ces chercheurs et leurs liens au territoire. S’inscrivant dans les enjeux portant sur le rôle des régions, des ressources et des paysages, le film apporte un regard particulier sur ces phénomènes.
Ce qui compte
Anne Barth
Drôme, sud de la France. À la suite d’un événement qui l’a bouleversé et interpellé profondément dans ses valeurs, Michel Valentin, un homme d’affaires qui a réussi, a remis en question le sens de sa vie. Grâce à deux rencontres déterminantes, il a poursuivi ses réflexions et s’est engagé à entreprendre autrement. Ce qui compte fait état de ses questionnements, de ses engagements et d’une pensée qui émerge dans le milieu de l’entreprise et dans le monde du travail plus généralement. Ponctué de plusieurs témoignages, le film est un appel vibrant à un changement profond des relations au monde.
Quels enfants laisserons-nous à la planète?
Anne Barth
La question «Quels enfants laisserons-nous à la planète?» est au cœur de l’enseignement d’Isabelle Peloux, institutrice de l’école du Colibri, une école primaire de la Drôme en France. En immersion pendant un an, la réalisatrice a capté de façon sensible les interactions entre Isabelle, les enseignants stagiaires et les enfants. Éducation à la paix, débat philosophique, écologie relationnelle et environnementale sont parmi les sujets du film qui captive petits et grands ! Ce film nous renvoie à l’enjeu même de l’éducation, notre éducation et celle des générations futures… Une éducation centrée sur la nécessité d’apprendre à faire ensemble, sur le besoin d’éduquer pour élever les consciences.
Ruisseaux

Anne Ardouin
Exploration paysagère et poétique des ruisseaux tributaires de la rivière Richelieu; enquête sur les phénomènes merveilleux de ces cours d’eau qui s’écoulent à travers les champs et qui sont peu visibles des grands chemins. «Car le ruisseau évoque un territoire alternatif, peu visible, insoupçonné.» Le projet «RUISSEAUX», intégrant dessins, photographies et vidéo, proposait une exploration des cours d’eau ayant leur embouchure dans la rivière Richelieu et aux environs de Saint-Antoine-sur-Richelieu en Montérégie. Au fil de ses promenades, Anne Ardouin a découvert près de ces minuscules rivières des zones sauvages oubliées où personne ne marche jamais. À travers les saisons, elle y a observé les lumières, les transformations des végétaux, la flore merveilleuse, le ruissellement de l’eau. Car le ruisseau évoque un territoire alternatif, peu visible, insoupçonné. Ce sont des espaces de silence, dans ces abris mystérieux, sous le chaos, bien souvent, de grands arbres – et parfois non loin des maisons de banlieue ou au centre d’un grand champ. À la manière d’une recherche exploratoire et romantique, l’artiste s’est imprégnée de sensations diffuses qui se sont ancrées dans sa mémoire.