Autres films sur ce thème
Haïti (Québec)

Tahani Rached
Long métrage documentaire sur la communauté haïtienne de Montréal. Les Haïtiens vivant au Québec sont plus de 40 000, en grande majorité installés sur l’île de Montréal, où ils sont souvent la cible de préjugés, d’hostilité et de mépris. Ce film veut catalyser notre attention, en nous prenant à témoin de cette réalité cruelle. Pourtant, s’ils ont quitté leur terre d’origine, c’était pour fuir la répression, la pauvreté, et trouver ailleurs – chez nous – une vie meilleure. L’ont-ils trouvée? Peut-être ont-ils obtenu ici du travail ainsi que le droit de parler et d’agir librement. Mais sont-ils compris, aimés et respectés pour autant?
Hôtel Beyrouth

Josiane Blanc
Fin des années 80: après avoir fui la guerre au Liban, la famille de Zeina et Fady s’installe à Ottawa. La résidence familiale devient vite le lieu d’accueil par excellence des Libanais en exil cherchant temporairement refuge. Zeina, 14 ans, et Fady, 9 ans, s’installent au Canada avec leurs parents en 1989, après avoir fui la guerre qui sévit au Liban depuis plus d’une décennie. Alors que la famille tente de s’adapter tant bien que mal à leur nouveau chez soi, leur résidence devient rapidement le lieu de transition des immigrants Libanais. Fady, très heureux d’avoir enfin obtenu sa propre chambre, se voit contraint de la quitter à chaque fois qu’un nouvel invité se présente, ce qui ne plaît guère au jeune garçon, et encore moins à sa grande soeur, qui tente de faire sa place à l’école, un mensonge à la fois. En plus de se sentir envahis à la maison par tous ces nouveaux arrivants, Zeina et Fady doivent jongler avec le choc culturel, l’adaptation, un nouveau milieu scolaire mais aussi les traumatismes psychologiques que la guerre aura…
Il fait soleil chez toi

Catherine Veaux-Logeat
Où qu’elle soit, quoi qu’elle fasse, Cylotte rayonne comme le soleil. Pourtant, elle n’a pas eu la vie facile. Cette grande dame haïtienne vit seule dans un appartement sinistre face au boulevard Métropolitain. Pour oublier sa solitude, Cylotte a toutes sortes de remèdes : le chant, la prière, le téléphone, les enfants… Et Robert, son ami imaginaire. Au quotidien, il lui rappelle qu’on n’est jamais seul…
Il n’y a pas d’oubli
Marilú Mallet
Fiction sur la situation des exilés chiliens à Montréal. Dans Il n’y a pas d’oubli, composé de trois volets réalisés chacun par un jeune cinéaste chilien contraint de fuir son pays, il est question de la difficile condition d’exilés dans un contexte politico-social déterminé, en l’occurrence, le Québec. Le premier volet, intitulé J’explique certaines choses, est en espagnol avec sous-titres en français, nous montre plus précisément le mode de vie d’un groupe de Chiliens. Dans Lentement, qui forme le deuxième volet, nous est posé, par le biais de Lucia, jeune exilée chilienne, le problème de l’intégration à un nouveau milieu social. Enfin Jours de fer (Steel Blues), troisième et seul volet disponible en anglais, est un cruel rappel de la dure condition de l’homme déraciné qui doit à tout prix trouver du travail pour assurer sa survivance.
J’suis toute mêlée!
Annie Deniel
Paris-Montréal. Montréal-Paris. Deux portraits croisés de femmes en quête de liberté ayant à faire face à une réelle adaptation même si elles ont choisi d’immigrer dans des pays « cousins ». À travers leur cheminement, la réalisatrice s’interroge. A-t-on vraiment conscience, lorsque l’on part s’installer ailleurs, des renoncements et des remises en question que cela implique? La quête identitaire n’est pas un parcours sans peine. Il peut falloir des années pour assumer notre choix et le faire accepter par nos proches.
Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier
Jenny Cartwright
Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier présente le quartier le plus densément peuplé de Montréal, Parc-Extension et, surtout, ceux et celles qui y vivent dans une série de tableaux intimes et contemplatifs alors que sont coulées les fondations d’une impitoyable gentrification menaçant le tissu social du quartier.
Je serai là

Karine Van Ameringen
Iphigénie Marcoux-Fortier
Travailleurs migrants mexicains : regard sur la réalité de leurs proches qui restent au pays. Au rythme du moulin à maïs, du travail aux champs, de la préparation des repas et surtout du temps qui passe, Je serai là nous transporte au cœur du quotidien de cinq habitants de San Isidro Aloapam qui composent depuis de nombreuses années avec l’absence de leurs proches. Dans la petite communauté située dans l’État d’Oaxaca au Mexique, la terre, pourtant fertile, est de moins en moins cultivée. Parce que la concurrence américaine dévalue le prix du maïs mexicain, les paysans doivent paradoxalement aller cultiver la terre des producteurs agricoles des États-Unis. Ainsi, la plupart des familles de San Isidro Aloapam ont recours à la migration afin de subvenir à leurs besoins.
Je suis le futur de votre mémoire

Hejer Charf
«De mémoire de rose, il n’y a qu’un jardinier au monde.» (Bernard de Fontenelle) Nos identités plongent dans le passé, s’abreuvent du présent et forment notre futur.
Jour 866

Mireille Couture
Abdelkader Belaouni est réfugié dans un sanctuaire pour éviter la déportation depuis 866 jours. Plutôt que de s’appuyer sur les aspects juridiques du problème, le film nous plonge dans l’intimité d’un individu vivant une angoissante attente, au jour le jour.
Journal inachevé, vision subjective de l’exil
Marilú Mallet
Autoportrait d’une femme, exilée et cinéaste, qui questionne son identité et le couple qu’elle formait avec un réalisateur.
Juanicas

Karina Garcia Casanova
Juanicas est le portrait intime d’une famille immigrante mexicaine touchée par la maladie mentale. Au travers de dix ans de tournage, la cinéaste Karina Garcia Casanova documente sa relation complexe avec sa mère et son frère, tous deux souffrant du trouble bipolaire.
L’Académie

Aude Leroux-Lévesque
À Thetford Mines, une académie de basketball est en train de défier toutes les attentes en dominant les tournois et en formant de futurs joueurs de la NBA. L’académie mise sur pied par le coach d’origine congolaise Igor Rwigema rassemble une cinquantaine de garçons de 13 à 20 ans qui viennent de Montréal, mais aussi de France et de Guyane Française. Si certains caressent le rêve d’être repêcher dans la NBA à l’instar de Chris Boucher, un montréalais et ancien de l’académie, tous doivent se soumettre au régime d’Igor pour qui l’enseignement de la vie prime sur celui du basketball.
L’arbre de la mémoire
Suzanne Guy
Documentaire sur les francophones de la Nouvelle Angleterre et la déperdition de la langue française.
L’audience

Émilie Beaulieu-Guérette
Peggy Nkunga Ndona
Après avoir traversé 11 pays clandestinement, Peggy, Simon et leurs 3 enfants attendent l’audience qui déterminera s’ils seront acceptés comme réfugiés au Canada. Ayant fui la répression politique en République démocratique du Congo, la famille tente de refaire sa vie à Montréal dans la douceur d’un quotidien fragilisé par la menace omniprésente de devoir quitter. Entre fantômes du passé, espoirs pour l’avenir et dédales juridiques, le film accompagne la lutte de la famille Nkunga Mbala pour obtenir un statut. Le film lève le voile sur la procédure complexe de demande d’asile au Canada.
L’autre côté de novembre
Maryanne Zéhil
Léa est une neurochirurgienne célibataire qui réside au Québec. Layla est une couturière et mère de famille qui habite un village éloigné au Liban. Des troubles de mémoire les obligent à se remettre en question. Elles sont attirées par le passé, revenant à ces choix de vie qui nous marquent à jamais. Et si l’une de ces femmes n’avait pas quitté son pays d’origine pour immigrer au Canada? Et si Léa et Layla n’étaient qu’une seule et même personne? En essayant d’y voir plus clair, Léa et Layla remontent le fil des événements jusqu’à une amie d’enfance qui a disparu sans laisser de trace.
L’héritier
Edith Jorisch
En 1938, aux balbutiements de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis s’approprient le patrimoine de la famille Jorisch. Ils pillent leur collection d’oeuvres d’art, dont des tableaux de Gustav Klimt, et envoient la famille vers les camps de concentration. Georges Jorisch a alors 10 ans. Son père et lui seront les seuls de sa famille à survivre à l’Holocauste. 70 ans plus tard, Georges décide d’obtenir justice au nom des siens. Sa quête pour la restitution des tableaux de Klimt volés à sa famille commence.
L’arbre qui dort rêve à ses racines
Michka Saäl
L’improbable amitié entre deux immigrantes à Montréal. L’une est Libanaise et fuit la guerre et l’autre, juive. Autour d’elles, des histoires d’exils et des moments de partage…
La cantine afghane

Geneva Guérin
En 2010, ils étaient près de 500 en exil vivant dans des campements de réfugiés à travers la capitale française. Tandis que l’état resserre les vis pour ses réfugiés politiques, des groupes, majoritairement de jeunes hommes, vivant dehors, mènent une existence clandestine et précaire au pays du droit de l’homme. Ils sont charmants, intelligents et ne veulent que «goûter la vie». Ils sont Afghans, demandeurs d’asile à Paris, en France. Ce documentaire nous fait découvrir la Cantine afghane, une association co-gérer par des Français et des réfugiés afghans, qui préparent des repas et évènements culturels afghans dans divers endroits parisiens. Partager un repas, changer le regard. C’est au travers d’échanges culturels et de partage que la Cantine afghane espère créer du lien social entre la population française et les réfugiés politiques. Grâce à cet espace de rencontre, l’organisme tente d’intégrer les nouveaux arrivants tout en offrant aux parisiens la possibilité d’apprendre à connaître ces personnes.
La classe de madame Lise

Sylvie Groulx
Ils s’appellent Rafik, Solace, Rahat, Jessica et Adonay. Ils ont six ans, ils habitent Parc Extension, un quartier multi-ethnique au cœur de Montréal. Ce sont les élèves de Madame Lise. Pendant toute une année scolaire, la réalisatrice Sylvie Groulx dresse le portrait de cette classe de première année, avec en son cœur la maîtresse, qui se trouve être aussi interprète, intervenante sociale, marraine et agent de liaison auprès des parents et de la communauté.
La face cachée du baklava
Maryanne Zéhil
Le choc des cultures raconté à travers l’histoire de Houwayda, qui a épousé le mode de vie occidental, et de sa sœur Joëlle, qui est restée profondément Libanaise. Dans cette comédie de mœurs où s’additionnent rires, quiproquos et paradoxes se meuvent une horde de personnages québécois et libanais, aussi détestables qu’attachants, dont Pierre, le mari bobo de Houwayda, qui espère secrètement que son épouse ne s’affranchira pas davantage des valeurs traditionnelles qu’elle croit avoir abandonnées. Regard mordant et affectueux sur les Libanais de Montréal et sur les Québécois.
La fin de l’immigration?

Marie Boti
La Fin de l’immigration? révèle une tendance qui transformerait le Canada en une société où il y a des citoyens, avec tous les droits, et les autres. En comparant la situation des travailleurs et travailleuses étrangers temporaires avec celle de leurs propres parents, arrivés comme travailleurs non spécialisés au cours du dernier siècle, les cinéastes lèvent le voile sur un monde qui est aussi proche que le resto McDonald’s du coin. Et ils posent la question essentielle – est-ce le genre de société que nous voulons bâtir?
La fourmi et le volcan

Céline Baril
Une famille de petits commerçants chinois veut désespérément quitter Hong Kong avant son rattachement à la Chine en 1997. Ils tentent, mais en vain, d’émigrer au Canada. Un volcanologue d’origine chinoise, habitant l’Islande depuis quelques années, les invite à le rejoindre sur son île. Une correspondance et une relation toute particulière s’établissent entre lui et l’aînée de la famille. Tourné à Montréal, en Islande et à Hong Kong.
La grande chasse
Laetitia Demessence
Dans un village de campagne resté en marge du monde, des milices locales forcent un couple d’éleveurs de chevaux à quitter leur terre. Le couple doit décider de partir, ou bien de rester en résistant à leurs oppresseurs.
La main de fatma

Hejer Charf
Court métrage tourné en 2008 suite aux audiences publiques tenues par la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables au Québec.