Cinéma en ligne
Camille
Catherine Veaux-Logeat
Une femme se réveille la nuit par les cris d’une jeune fille dans une ruelle. Elle hésite à aller aider, trop bien dans son confort. Rongée par le regret, la femme va voir dans la ruelle au petit matin.
Duel en 2 voix
Catherine Veaux-Logeat
L’anorexie vue de l’intérieur par l’histoire de trois femmes, à trois stades de la maladie et qui ont lutté contre cette petite voix qui leur sommait de ne pas manger.
Les fins de semaine
Catherine Martin
Quinze tableaux mettant en scène des personnages et quête d’amour.
L’ombre
Catherine Martin
Inspiré du conte de fées littéraire du poète et auteur danois Hans Christian Andersen. L’ombre d’un jeune savant prend son indépendance et reparaît quelques années plus tard. Elle a fait illusion dans la société en se faisant passer pour un homme véritable, mais souhaite ne pas s’arrêter là et propose au savant de la suivre et l’aider dans son ascension. Devenu l’ombre de son ombre, le savant aura un dernier sursaut de dignité, trop tardif, et qui lui sera fatal.
Nuits d’Afrique
Catherine Martin
Une jeune femme, Claude, reçoit d’Afrique des cartes postales qui ne lui sont pas destinées. Elles sont signées par un inconnu, «M», qui décrit sa lente traversée du désert du Sahara. Peu à peu les mots de cet homme l’envoûtent; elle s’en imprègne. L’hiver passe et pour Claude la neige, les glaces prennent l’aspect du sable, des dunes. Et voilà que tout se bouscule et se précise à la fois. Elle n’entend plus que cet appel vers l’ailleurs, écho de ses propres désirs ainsi révélés par les voies du hasard.
Alice
Catherine Martin
Réalisé pour l’exposition collective Capsules mémoire à la Cinémathèque québécoise du 8 mars au 29 avril 2007.
Dans les villes
Catherine Martin
Quatre personnes marchent dans la ville. Elles ne se connaissent pas. Il y a Fanny qui, la nuit, pleure pour tous ceux qui ne peuvent pas. Fanny soigne les arbres de la ville et rencontre les trois autres: Joséphine arrivée au bout de sa vie, Carole en proie à la mélancolie et Jean-Luc l’aveugle, qui apaisera Fanny et qui lui redonnera foi en la beauté.
Océan
Catherine Martin
L’Océan est le seul train assurant le transport des voyageurs entre Montréal et Halifax. Le film est une sorte de «road-movie» sur des rails où est évoquée l’expérience intime du voyage. C’est une lente traversée du territoire dont le mouvement est parfois interrompu. Arrêts momentanés dans des lieux pour ressentir, avec ceux qui les habitent, l’effet de la disparition des choses.
Mariages
Catherine Martin
Québec, fin du XIXe siècle. Yvonne (Marie-Ève Bertrand) a vingt ans, l’âge des possibles, de l’absolu et de la confusion de l’âme. Sa vie se partage entre l’intensité vibrante de ses rapports avec la nature et l’austérité caractéristique de cette époque victorienne où l’on camoufle tant bien que mal les sentiments et les passions. Cet été là, son univers bascule à cause d’un rêve, de son désir ardent pour un homme et du «retour» insolite de sa mère, morte à sa naissance. Les évènements se précipitent et se télescopent. Elle prend conscience de son corps et du pouvoir de ses désirs d’une manière déterminante. Malgré les épreuves et peut-être grâce à elles, Yvonne se découvre elle-même et décide de son destin.
Les dames du 9e étage
Catherine Martin
Le restaurant Art déco situé au neuvième étage du magasin Eaton, au centre-ville de Montréal. Des serveuses y travaillent depuis des décennies, des clientes le fréquentent depuis de nombreuses années. Certaines en ont fait un rituel transmis de mère en filles. La vie de ces femmes au centre d’un voyage immobile dans le temps.
Le visage que j’avais
Catherine Hébert
Au Bangladesh, quand une femme refuse une demande en mariage, son prétendant se venge parfois en lui lançant de l’acide au visage. Portraits de femmes vitriolées.