Autres films sur ce thème
Broken Promises – The High Arctic Relocation
Patricia Vergeylen Tassinari
En 1953, le gouvernement canadien, craignant une occupation de l’Arctique canadien par les États-Unis, a déplacé sept familles inuites du nord du Québec vers l’Extrême-Arctique afin de délimiter son territoire. Les familles ont été jetées sur des terres arides en plein hiver, avec seulement des tentes, des lampes à huile et des caisses en bois pour se réchauffer. Trente ans plus tard, le gouvernement fédéral a finalement apporté son aide aux exilés, leur permettant de retourner sur leur terre ancestrale dans le nord du Québec.
C’est pas le pays des merveilles
Helen Doyle
Nicole Giguère
Alice navigue dans les eaux troubles de la dépression; les propos d’intervenantes et de femmes ayant vécu leur folie viennent appuyer son histoire.
Ça ben changé!
Louise Lavoie
Nous avons convié autour d’une même table des militants et des militantes engagés.es depuis longtemps au sein du mouvement communautaire de l’Estrie. Avec eux et elles, nous retraçons l’histoire du mouvement, des enjeux sociaux qui l’ont fait naître, des moyens d’action privilégiés et des victoires remportées au fil des années.
Calutron
Monica Emond
Court métrage expérimental sur l’humanimalité des cobayes nucléaires de l’Armée des États-Unis. Film d’archives. Musique de Cœur Atomique.
Capturing Captain Canada (a.k.a. Peter A. Herrndorf)
Tara Johns
Dans cette fusion de fiction et de documentaire, la chance sourit à un enquêteur spécial lorsque Peter A. Herrndorf offre spontanément de répondre à ses interrogations sur une affaire en cours. Cependant, l’enquêteur se retrouve bientôt à jouer au chat et à la souris tandis qu’il tente de déterminer si ce fils d’immigrant autoproclamé est le superhéros bâtisseur de nation qu’il poursuit depuis des années.
Carré Saint-Louis : une histoire populaire
Hélène Choquette
Le Carré Saint-Louis est l’âme poétique de Montréal. Il est un peu à Montréal ce que la Place du Tertre est à Paris ; un petit parc urbain hanté par l’esprit de nombreux artistes qui ont contribué à forger l’identité culturelle québécoise. C’est bien lui qui se dessinait par-delà le jardin de givre à la fenêtre d’Émile Nelligan. Le documentaire Carré Saint-Louis vous convie à une incursion poético-historique dans la petite histoire de ce square emblématique qui pendant plus d’un siècle fut un lieu de convergence de la bohème, de marginaux, d’artistes et des plus fervents indépendantistes.
Castle Bravo
Monica Emond
Court métrage expérimental sur le colonialisme nucléaire à travers les événements entourant l’essai d’une bombe thermonucléaire par l’armée des États-Unis sur l’atoll habité de Bikini aux Îles Marshall en 1954. Castle Bravo est la première pièce de Landscape of Emergency, un projet artistique indépendant mené par Monica Emond et Jean-Yves Thériault. Icône du colonialisme et de l’impérialisme modernes, Castle Bravo illustre de manière ahurissante l’alliance commandée de la science et du militarisme sous couvert du secret d’État. L’entreprise de destruction et de contamination durable que sont les essais nucléaires compte d’innombrables victimes qui parfois même s’ignorent. Film d’archives. Musique de Cœur Atomique.
Chanter plus fort que la mer
Guylaine Maroist
Située en bord de mer, Petite-Vallée est riche d’une matière première dont la cote est toujours à la hausse au Québec : la chanson. Dans le village, tout le monde chante. Et ce, depuis des lustres. Tout naturel qu’on a mis sur pied le Festival en chansons de Petite-Vallée, qui célébrait en 2002 son vingtième anniversaire. Chanter plus fort que la mer propose un voyage dans les racines de la musique québécoise. On plonge dans l’histoire de la famille LeBreux qui est à l’origine de l’essor musical de Petite-Vallée et de son festival. Depuis l’arrivée du violoneux Didier LeBreux au début du siècle, la musique s’est transmise de génération en génération. Malgré l’isolement et les drames de la vie, les LeBreux ont continué de chanter. Cette passion leur a fait surmonter les peines et s’est répandue dans tout le village. Aujourd’hui, le Festival en chansons de Petite-Vallée est un tremplin unique pour les jeunes auteurs, compositeurs et interprètes. On y a notamment découvert Daniel Boucher et Isabelle Boulay. Mais c’est aussi un lieu de formation et d’échanges. Dans le décor…
Chaperons rouges
Helen Doyle
Comment le viol et toute autre forme d’agression sont vécus émotivement par les femmes. Comment ces différentes manifestations contribuent à les opprimer. La révolte gronde chez un nombre grandissant de «chaperons rouges» qui en ont assez de leur rôle de victimes, et qui sont décidées à faire changer l’histoire.
Chien Blanc
Anaïs Barbeau-Lavalette
1968. Les États-Unis sont au bord de l’implosion: Martin Luther King est assassiné et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary, qui vit à Los Angeles avec son épouse, l’actrice Jean Seberg, recueille un chien égaré. Le chien trouve rapidement sa place dans la maison, auprès de Diego, fils unique du couple. Il est affectueux avec tout le monde. Tout le monde, sauf les personnes Noires. C’est que Chien blanc est un chien spécialement dressé pour chasser les manifestants Noirs. Pour Seberg, très active au sein des Black Panthers, il est impensable de garder le chien, mais pour Gary, il est impensable de l’abattre. Gary fait une fixation sur cet animal: Il ne peut l’abandonner. Il le confie à un chenil dans l’espoir de guérir le chien de cette haine que l’homme lui a chevillée au corps. Et c’est Keys, un soigneur Noir, qui se charge de réformer la bête. Habité par sa propre tragédie, il ne fera pas son travail à moitié.
China Me
Michka Saäl
China Me explore les changements vécus par les Chinois, sous l’angle des problèmes psychologiques qu’ils provoquent. Au fil du quotidien et des témoignages de ceux qui vivent mal la course au progrès, se dessine un portrait intimiste de la Chine d’aujourd’hui.
Christmas at Moose Factory
Alanis Obomsawin
C’est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l’éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l’Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d’histoires qu’ils racontent. L’écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J’ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j’ai travaillé ont eu cette utilité d’aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous… et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l’avenir de nos enfants. »
Chronique d’un temps flou
Sylvie Groulx
À travers le portrait, les interrogations et les préoccupations de jeunes Québécois âgés de 20 à 25 ans, ce documentaire soulève, souvent avec humour, une réflexion sur la société québécoise actuelle : famille, couple, travail, chômage, création, politique, avenir, etc. La réalisatrice, quant à elle, y incarne la génération des 35 ans et contribue ainsi à mesurer le chemin parcouru depuis la fin des années 60.
Cinéma québécois
Yvonne Defour
Série documentaire sur le cinéma québécois abordé par le biais de diverses thématiques.
Crise d’identité
Marie-Hélène Grenier
L’identité québécoise, faite d’une histoire, d’une langue et d’une culture distinctes, signifie-t-elle encore quelque chose en 2015? Ce documentaire animé par Bernard Derome se penche sur l’identité québécoise et les valeurs qui s’y rattachent.
Damascus Dreams
Émilie Serri
Récit initiatique réinventé, Damascus Dreams raconte la quête d’Émilie, une cinéaste à la recherche d’un pays d’origine inaccessible. En entremêlant la mémoire de son père, celle de réfugiés syriens et sa propre imagination, Émilie compose un pays qui se situe quelque part entre mythe et réalité, rêve et cauchemar, passé et présent.
Dans un océan d’images j’ai vu le tumulte du monde
Helen Doyle
Une réflexion profonde sur le sens de l’image dans l’univers numérique, portée par des photographes et artistes visuels d’ici et d’ailleurs qui se sont démarqués par l’originalité de leur travail et de leur réflexion: Alfredo Jaar, Letizia Battaglia, Stanley Greene, Philip Blenkinsop, Bertrand Carrière, Geert van Kesteren, Lana Šlezić, Séra, Nadia Benchallal, Paolo Ventura. Helen Doyle part à la rencontre de ces rapporteurs d’images, qui témoignent du poids de leur rôle de messager et de leur empathie pour les sujets de leurs images. Un film pour ceux qui captent des images avec leur appareil photo ou leur téléphone et les mettent à la disposition de tous. Un film d’une grande humanité pour tous ceux qui cherchent à comprendre les tumultes du monde à travers l’œuvre des artistes. Musique de Nigel Osborne.
Danse du guerrier
Marie Brodeur
« Cette danse guerrière me donne force et bravoure, elle me donne le courage d’affronter mes peurs, de danser mon passé, de contempler ce que je suis et ce que je serai. Elle m’a aidé à trouver l’harmonie. Elle m’a montré à rêver, à respirer, à vivre, à être libre. » – Flint Eagle, Nation Mohawk Panorama des danses guerrières à travers temps et lieux.
De père en fils
Lisette Marcotte
Suivre les traces de son père, se les approprier, même les dépasser, voilà la trame de ces histoires où on nous raconte des métiers qui ont bien évolué au fil des générations. Nous accompagnons des laitiers lors de leur «run» de lait matinale. Des bouchers de Lavaltrie relatent comment leur boucherie a remplacé le perron de l’église. Une quatrième génération de laveurs de vitres embauche maintenant près de 50 employés alors que l’ancêtre faisait du porte-à-porte. On suit également sur le terrain comment s’exercent les métiers d’artificier, de pilotes de brousse, de policier, de trappeur, d’exterminateur, de forgeron, de capitaine de navire et comment le métier est passé… de père en fils!
De pierres et de capitelles
Raymonde Létourneau
Documentaire sur la construction d’abris en pierres sèches avec des apprentis sous la direction d’un Compagnon du Devoir.