Autres films sur ce thème
Visage du cybersexe
Martine Asselin
Production Zone 3 Linda est une femme dans la cinquantaine qui pratique le métier de Cam model. Devant son ordinateur, elle se donne en spectacle à son public virtuel qui paye pour la voir se déshabiller et se donner du plaisir. Il lui arrive même d’avoir des relations cyber-sexuelles avec ses fans, où chacun jouit face à son écran en regardant l’image de l’autre en temps réel. Pour leur part, Sly et Bella sont en couple et éprouvent beaucoup de plaisir à produire des vidéos de leurs ébats, qu’ils comptent bien diffuser sur leur propre site web sous peu! Yannick est propriétaire du site Montrealamateur.com, un site de rencontre ouvertement sexuel où les membres peuvent faire des «chats» érotiques avec d’autres membres en utilisant un système de points. C’est d’ailleurs grâce à ce site que Sly et Bella se sont rencontrés. Bernard, 56 ans, est également membre du site, et s’y métamorphose en Valérie La Douce pour assouvir ses fantasmes de lingerie fine. Ces personnages révèlent sans tabous leur quotidien dans l’univers du cybersexe.
Voces Berracas
Marion Chuniaud-Lacau
Natalia, Edith, Lucia, qui sont ces femmes colombiennes affectées, directement ou indirectement, par diverses formes de violence et qui se mobilisent artistiquement pour leur dignité individuelle et celle de leur communauté dans les quartiers populaires de Bogotá? Malgré leurs différentes trajectoires de vie, ces femmes portent un message commun de paix. Elles sont artistes, travailleuses sociales, mères de famille et se battent tous les jours par et pour l’art, au service de la résilience. Un message d’espoir pour la coexistence en Colombie.
Vu pas vue
Mireille Dansereau
Une cinéaste explore la difficulté d’être une femme à partir des films pornos que son père lui a laissés en héritage. Est-ce que l’amour, c’est de la pornographie?
War Babies… nés de la haine
Raymonde Provencher
Depuis que les hommes se font la guerre, les femmes sont un butin pour les armées conquérantes. Au 20e siècle, que ce soit au Nicaragua, en Corée du sud, au Rwanda, au Bangladesh ou en Bosnie, le même drame s’est répété inlassablement, les mêmes sanglots ont étouffé les milliers de femmes violées. Qu’ils aient pour prénoms Ryan, Hayling ou Akimana, qu’ils soient blancs, noirs ou métissés, leur histoire est un survol douloureux de la carte des dernières guerres à ravager notre planète.
What If… A Film About Judith Merril
Helene Klodawsky
Une exploration de “l’âge d’or” de la science-fiction des années 40 et 50 à travers les yeux de la penseuse radicale et pionnière de la science-fiction, Judith Merril. Tourné peu avant sa mort à l’âge de 74 ans, ce film rend hommage à Judith Merril, écrivaine, monteuse et icône du genre littéraire de science-fiction. Pionnière candide et intelligente, elle a été l’une des premières écrivaines à créer des histoires avec des personnages féminins crédibles dans un médium connu pour les extraterrestres et les demoiselles en détresse. Merril s’interroge sur le rôle joué par la science-fiction en tant que débouché pour la critique sociopolitique à l’époque McCarthy et son influence en tant que modèle pour explorer l’espace et d’autres frontières futures. En repensant à sa carrière, elle se souvient des hommes et des femmes ingénieux qui ont osé rêver de mondes différents et déclare malicieusement : « Vous devez faire de vos rêves votre propre réalité ».
Woman: A True Story
Léa Pool
Série portant sur l’émancipation des femmes dans différents pays. * Réalisation de deux épisodes
Xalko
Hind Benchekroun
Xalko, un village kurde en Anatolie subsiste encore grâce aux femmes qui gardent le fort tandis que leurs hommes sont tous ou presque exilés en Europe. Ce documentaire observe la vie qui se poursuit à Xalko et questionne l’avenir de ce village menacé par l’exode. Ultimement, Xalko porte un regard insolite sur la migration du point de vue de ceux qui restent.
Y’a pas d’heure pour les femmes
Sarra El Abed
Tunis, novembre 2019. Des femmes sont rassemblées chez Saïda la coiffeuse, à l’aube des élections présidentielles. Le salon est transformé en place publique, miroir de l’agitation interne du pays. Dans ce huis clos féminin, on découvre l’adolescence démocratique du pays.
Ya wooto (C’est comme ça)
Jenny Cartwright
Sylvain n’est pas allé à l’école longtemps. Il économise donc 100% de son salaire pour passer son permis de conduire et, peut-être, réaliser son rêve : devenir chauffeur de poids lourd. Cet emploi lui permettrait de gagner suffisamment d’argent pour fonder une famille… et être enfin considéré comme un adulte dans un pays où l’on ne l’est jamais avant d’être marié. Pour payer ses cours, il travaille sept jours semaine dans la buvette d’Hortense, une policière qui tient ce commerce en cachette pour boucler ses fins de mois. Elle donne une partie de ses maigres profits à Sylvain : 20$ par mois. Dans un an, et avec l’aide de Dieu, il aura amassé les 200$ dont il a besoin. En attendant, il sert les clients du Coin des amis qui viennent notamment parce qu’on peut y boire à crédit, mais surtout parce qu’avec le temps les réguliers sont devenus inséparables. Parce qu’après tout, « la bière n’est que le complément d’objet direct de ce qu’on dit ».
Yanina, guérillera ou coopérante?
Sylvie Lapointe
En 1970, Jeanine Archimbaud part au Guatemala où elle met sur pied plusieurs projets d’éducation et de santé, destiné aux plus démunis. Durant 24 ans, cet engagement lui vaut une farouche hostilité de la part de la classe dirigeante.
Yek Nafar Mibafad (Someone Is Weaving)
Leila Khalilzadeh
Dans le village de Nashalj en Iran, Gohar Andalib raconte sa vie: l’enfance, la pauvreté, la jeunesse, l’échec de l’amour, le mariage et la mort de son mari. Elle a consacré toute sa vie à la fabrication de Giveh (chaussures traditionnelles iraniennes). Elle se sent heureuse parce qu’elle tisse.
Yolanda
Jeannine Gagné
Venue de la campagne pour visiter une amie, Solange (Margot Campbell), 75 ans, redécouvre Montréal. Elle parle à tous avec confiance et fait quelques portraits de gens qu’elle croise. Elle rencontre Tom (Paul Ahmarani), un homme plus jeune, morose et désabusé. On prendrait bien de la vie encore un autre petit bout, encore un peu de beauté malgré tout ce qui n’a pas d’allure.
Ziva Postec – La monteuse derrière le film Shoah
Catherine Hébert
Associée à une œuvre cinématographique qui a profondément bouleversé notre rapport à l’Histoire, Ziva Postec est une artiste méconnue qui a voué près de six ans de sa vie au montage de Shoah. Ce film-fleuve de Claude Lanzmann devait transformer à jamais notre compréhension de l’histoire de l’extermination des Juifs d’Europe pendant la Seconde guerre mondiale. En plongeant dans ses souvenirs personnels, cette dentellière de l’ombre, « survivante » à sa façon, se livre pour la première fois à la faveur d’un récit où des images inédites du tournage refont surface. Partie prenante jusqu’à l’obsession d’une entreprise de création hors du commun, Ziva Postec se révèle à la caméra une véritable héroïne du quotidien. Sa force d’engagement et sa luminosité contrastent avec les jours les plus sombres de l’humanité.