Autres films sur ce thème
La cueca sola
Marilú Mallet
Documentaire sur le coup d’état du 11 septembre 1973, au Chili. Une dictature militaire s’installe au pouvoir pour 17 ans. Des milliers d’hommes disparaissent. «Donde Estan?», (Où sont-ils?), demandent leurs femmes, leurs partenaires de cueca, cette danse chilienne qui se joue à deux. Dans un sursaut de douleur, elles montent au front et arrachent la démocratie. Pourtant, dans l’entrebâillement de leur vie, elles continuent de danser la Cueca Sola, seules. Ce documentaire raconte la vie de cinq femmes au destin écorché par la dictature, devenues des héroïnes de la démocratie.
La cuisine rouge
Paule Baillargeon
«Les personnages féminins qu’il y a dans La Cuisine rouge sont à la fois des mères, des prostituées, des folles et des actrices. Mais en même temps, et à leur insu, elles sont des êtres nouveaux anarchistes, portant en elles les germes de la révolution.» (Paule Baillargeon)
La dame des eaux
Laetitia Demessence
Une femme lutte pour se défaire de la malédiction qui la maintient prisonnière des eaux d’un lac.
La déesse des mouches à feu
Anaïs Barbeau-Lavalette
Le jour de ses 16 ans, Catherine reçoit un discman jaune, le livre Moi, Christiane F… et le droit d’aller au centre d’achats. C’est aussi le jour où son père fonce par exprès dans un mur avec le jeep de sa mère. Catherine traverse l’adolescence en même temps que ses parents amorcent un processus de divorce. Elle s’en fout. Elle est trop occupée à gérer Mélanie Belley qui la terrorise pour absolument rien. C’est en lui volant son chum Pascal que Catherine monte l’échelle sociale de la polyvalente. Catherine a hâte de tout connaitre. L’exploration ne sera pas douce ni romantique. De Pascal à Keven, d’une dérape à l’autre, elle vieillit dans le chaos violent et spectaculaire de l’adolescence grunge des années 90.
La Demoiselle sauvage
Léa Pool
Un ingénieur vivant près d’un immense barrage dans les montagnes sauve du suicide une jeune fugitive recherchée par la police. Blessée, traquée, la jeune femme tombe d’épuisement au pied du barrage. L’homme la recueille, la soigne et découvre alors son terrible secret. Son amour vaincra-t-il sa peur? L’été tire à sa fin. L’ingénieur doit partir. Qu’adviendra-t-il de la “demoiselle sauvage”?
La différence n’a pas d’importance
Stella Goulet
Deux adolescentes nous confient le pourquoi et les conséquences de leurs choix vestimentaires excentriques.
La face cachée du baklava
Maryanne Zéhil
Le choc des cultures raconté à travers l’histoire de Houwayda, qui a épousé le mode de vie occidental, et de sa sœur Joëlle, qui est restée profondément Libanaise. Dans cette comédie de mœurs où s’additionnent rires, quiproquos et paradoxes se meuvent une horde de personnages québécois et libanais, aussi détestables qu’attachants, dont Pierre, le mari bobo de Houwayda, qui espère secrètement que son épouse ne s’affranchira pas davantage des valeurs traditionnelles qu’elle croit avoir abandonnées. Regard mordant et affectueux sur les Libanais de Montréal et sur les Québécois.
La Femme de l’hôtel
Léa Pool
Appelée à tourner un film dans sa ville natale, Montréal, une réalisatrice trouve l’inspiration chez une femme mystérieuse, Estelle David, qui erre dans un hôtel. S’inspirant de cette femme, la réalisatrice trouve la manière de mieux définir le rôle qu’elle est en train d’écrire pour la comédienne qui incarnera ce personnage dans son film.
La femme de mon frère
Monia Chokri
Pour Sofia, 35 ans, l’avenir n’a rien de joyeux. Sans emploi malgré un doctorat en philosophie politique, elle est enceinte et vit chez son frère. Pour ne rien arranger, ce dernier devient amoureux de sa gynécologue… Prix coup de cœur de la sélection Un certain regard à Cannes, La femme de mon frère dévoile tout le talent de réalisatrice de Monia Chokri. Comédie existentielle dopée au malaise et à l’humour physique, mise en scène avec un effet rétro aussi senti que maîtrisé, le film est porté par Anne-Élisabeth Bossé, dont l’énergie décalée fait des ravages dans ce personnage de femme névrosée et attachante.
La femme qui a vu l’ours
Joannie Lafrenière
Depuis 1980, Lucille Côté vit à Laterrière parmi une faune de plus de 250 animaux. Derrière sa tignasse argentée et son air candide, Lucille pratique un métier qui a longtemps été réservé aux hommes : la taxidermie. Inspiré par l’esthétisme des musées d’histoire naturelle, ce projet documentaire prend racine dans les forêts saguenéennes et s’intéresse avec sensibilité à une femme évoluant parmi les loups.
La fille du cratère
Nadine Beaudet
Femme territoire, Yolande Simard Perrault se voit comme le fruit des bouleversements telluriques qui ont frappé la région de Charlevoix, au Québec, voilà des millions d’années. Solide comme le bouclier canadien, elle est la fille du cratère né de la chute d’une météorite, d’où sa vitalité hors du commun. Le film trace le portrait de cette femme déterminée, à l’image d’un pays qui s’est créé dans la démesure. Grand amour de Pierre Perrault, qui délaissera tout pour vivre à ses côtés, elle sera la complice du cinéaste.
La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance
Annabel Loyola
Fascinée par le destin singulier de Jeanne Mance (1606-1673), dont le rôle majeur de cofondatrice de Montréal est resté dans l’oubli, la cinéaste décide de partir à la recherche des motivations qui ont poussé une femme ni veuve, ni mariée, ni religieuse au XVIIème siècle à partir vers l’inconnu et à se dépasser dans un contexte hostile pour fonder une ville il y a plus de trois siècles.
La grande amoureuse
Martine Asselin
Pourquoi serait-il mieux d’aimer une seule personne que plusieurs? C’est la question que pose Françoise Simpère, auteure et journaliste française. Mariée depuis plus de 30 ans, mère de deux enfants, elle a décidé qu’il était possible d’aimer au pluriel. Le film nous mène au fil de ses réflexions sur l’amour, la vie, et la beauté des rencontres. Résolument hors normes, «mais tout à fait normale», Françoise partage sa vie et fait réfléchir.
La ligne du temps de l’histoire des femmes
Sophie Bissonnette
Six épisodes de l’histoire des femmes au Québec pour le site «La ligne du temps de l’histoire des femmes au Québec». 1600-1764 Les bâtisseuses de la Nouvelle-France 1765-1864 L’édification des institutions sociales et culturelles 1865-1939 Les premières luttes pour les droits civils et la reconnaissance sociale 1940-1964 L’élargissement de la participation économique et citoyenne 1965-1989 La diversification des mobilisations féministes pour l’égalité 1990 à nos jours La lente progression des femmes vers l’égalité de fait La ligne du temps de l’histoire des femmes au Québec est un outil web à vocation culturelle et éducative qui met en lumière la contribution des femmes et des féministes à l’évolution de la société québécoise de 1600 à nos jours. Partant du constat que les luttes des femmes pour l’égalité et la justice sociale de même que leur contribution demeurent largement méconnues et trop souvent occultées, la ligne du temps a pour objectif de soutenir la transmission et la valorisation d’une mémoire de la vie des femmes au Québec. Elle propose un survol historique centré sur les femmes et les militantes ainsi que sur…
La longue route de Julienne
Catherine Hébert
Julienne, une activiste de l’est de la République Démocratique du Congo tente de venir en aide aux victimes de viol, les fillettes comme les grands-mères.
La mélomane voilée
Hejer Charf
Une musulmane voilée, couchée au sol, écoute à n’en plus finir la chanson « I’m a fool to want you » de Billie Holiday. Dans notre époque indélicate, la résistance aux sens est une gloire à Dieu et le corps de La mélomane voilée hésite entre la sensualité et la retenue. Mais l’état amoureux échappe aux dogmes et la lascivité et le désir s’emparent de tout individu ô quand bien même contrôlé.
La mémoire tranquille
Naomie Décarie-Daigneault
Une meute d’enfants jouent dans une rue tranquille d’un quartier résidentiel bordé par une voie ferrée. Nous sommes à Cartierville, dans les années 60, en pleine Révolution tranquille. Mon père et ses frères et soeurs mènent la vie typique de la petite-bourgeoise canadienne-française qui émerge dans ces années-là: les étés au bord de la mer, les cigarettes fumées en cachette, la découverte du rock and roll, la crise d’Octobre… Au travers des événements phares qui jalonnent l’histoire du Québec se déroule une autre histoire, plus petite cette fois, celle de la famille et de ses drames ordinaires. Composé d’images d’archives et d’entretiens menés auprès des membres de ma famille paternelle, La Mémoire tranquille tente de démêler l’histoire familiale afin d’en déceler les traces agissantes en soi. Il s’agit d’un témoignage sur l’importance de la parole et de la mémoire pour se libérer de souffrances héritées des ancêtres.
La nageuse de la Place des arts
Hejer Charf
Une femme voilée se baigne à la fontaine de la Place des Arts à Montréal.
La nuit du 4 au 5
Rachel Graton
Une femme a été agressée. Elle a crié, réveillant ses voisins et mettant en fuite son agresseur. Cherchant à reconstruire la chronologie des évènements, elle doit naviguer entre souvenirs fuyants et amnésie momentanée.
La nuit, elles dansent
Isabelle Lavigne
La nuit, elles dansent est une chronique familiale qui plonge au cœur d’un clan de femmes où l’on se transmet le métier de danseuses de mère en filles depuis la nuit des temps. Peu à peu s’y déploie un quotidien en mouvance entre les inquiétudes face aux menaces du métier, les ruses pour tromper la réalité et les espoirs d’une vie meilleure. Au milieu du chaos, la douceur et la tendresse émergent parfois, et la vulnérabilité trouve un espace étroit pour exister. Comme des héroïnes de la mythologie populaire, ces femmes sont excessives, solidaires, dignes et ingénieuses. Tourné au Caire, La nuit, elles dansent dessine avec un lyrisme exempt de tout sentimentalisme un univers baroque insoupçonné et fascinant, où le spectateur pénètre tel un témoin privilégié.
Là où je vis
Sarah Baril Gaudet
Là où je vis est une histoire faite de solitude et de vent, racontée avec la poésie de la toundra du Nunavik et les mots de la jeune Martha.
La passion en huit temps
Lisa Sfriso
Portrait de huit femmes agricultrices passionnées de leur métier.
La peau et les os
Johanne Prégent
La peau et les os nous introduit en douceur dans le monde de l’anorexie et de la boulimie. Les héroïnes de ce film ont en commun leur jeunesse et leur charme… Ainsi qu’une terrible tendance à vouloir disparaître. Pourquoi?
La peau et les os, après
Hélène Bélanger-Martin
Documentaire percutant sur les troubles alimentaires dont on comprend mal l’ampleur stupéfiante et les causes complexes. La peau et les os – après… propose une réflexion étoffée sur ce mal-être qui frappe plus que jamais. Le film met en vedette Annie, Isabelle, Marlène, Hélène et la jeune Charlotte, 17 ans, qui ont accepté de revivre ces périodes de détresse. Un « cancer de l’âme » qui tue plus que toute autre maladie mentale.