Chiennes de faïence

- Fiction
- Drame
- 84 min
- français
- 2025
Chiennes de faïence relate l’amitié naissante entre une femme québécoise de souche et athée et une autre issue de l’immigration et de confession musulmane. L’une est adepte de chirurgie esthétique et affiche une sexualité assumée, l’autre porte le voile intégral (niqab) qui ne laisse apparaître que ses yeux. Les deux femmes se rencontrent lorsqu’elles entrent dans un ascenseur et que celui-ci tombe en panne.
Suspicieuses l’une de l’autre au début, elles n’auront d’autre choix que d’apprendre à se parler et d’unir leurs forces pour se sortir de ce mauvais pas. En cours de route elles auront fini par développer une réelle empathie l’une pour l’autre, se rejoignant dans le fait d’être femmes et d’être soumises aux diktats du patriarcat. La métaphore de l’ascenseur parle de l’emprisonnement du corps des femmes toutes cultures confondues et du besoin de solidarité entre elles pour faire progresser leurs droits à travers le monde. Le ton du film est humoristique : il permet ainsi d’aborder des sujets graves de manière affable, en ralliant un public le plus large possible. Il offre en outre le potentiel d’attirer la communauté musulmane qui se voir rarement dépeinte sous un jour favorable au cinéma, en plus de favoriser le dialogue entre les cultures.
Réalisé par :
Prix et distinctions : Prix Coup de coeur, Festival cinéma du monde de Sherbrooke, Sherbrooke - Canada
Distribution : Les Films de l'Hydre
Diffusion : Festival cinéma du monde de Sherbrooke, Sherbrooke - Canada
Production : Les Films de l'Hydre, Les productions du cerf-volant