Cinéma en ligne
Crise d’identité

Marie-Hélène Grenier
L’identité québécoise, faite d’une histoire, d’une langue et d’une culture distinctes, signifie-t-elle encore quelque chose en 2015? Ce documentaire animé par Bernard Derome se penche sur l’identité québécoise et les valeurs qui s’y rattachent.
La guerre des bleuets

Anik Salas
Èva Gagnon, une femme dynamique de 75 ans, cueille des bleuets depuis des années dans sa talle secrète. Débarque à Charlevoix sa nouvelle voisine, la jeune Gabrielle Desgagné, qui ouvre un kiosque de vente de bleuets, s’approvisionnant, sans le savoir, dans la talle de bleuets d’Èva. Déterminée, Èva n’a pas dit son dernier mot.
As Thou Urgest Justice
Anik Salas
Florilège de chefs-d’œuvre du célèbre dramaturge anglais, As Thou Urgest Justice allie la danse à des textes de Shakespeare d’une modernité confondante. Accusées à tort, les voix de toutes ces femmes clament leur innocence, puis dénoncent la partialité qui règne en maître, et enfin, se soulèvent pour dénoncer l’oppresseur.
Était une bête

Elisabeth Desbiens
Était une bête raconte le malheur d’une petite fille qui cherche à sortir du monde autoritaire dans lequel elle vit. Dans un univers où l’on discerne mal la limite entre le réel et l’imaginaire, Laurence devra apprendre à contrôler sa bête intérieure.
Le voyage du soldat

Annie Deniel
En 1956, le jeune homme est appelé en Algérie, ne sachant pas ce qui l’attend. À travers une correspondance adressée à son frère resté au pays, le jeune soldat lui raconte des bribes d’histoire de cette guerre.
J’suis toute mêlée!
Annie Deniel
Paris-Montréal. Montréal-Paris. Deux portraits croisés de femmes en quête de liberté ayant à faire face à une réelle adaptation même si elles ont choisi d’immigrer dans des pays « cousins ». À travers leur cheminement, la réalisatrice s’interroge. A-t-on vraiment conscience, lorsque l’on part s’installer ailleurs, des renoncements et des remises en question que cela implique? La quête identitaire n’est pas un parcours sans peine. Il peut falloir des années pour assumer notre choix et le faire accepter par nos proches.
Mal’occhio – The Evil Eye

Agata De Santis
Que se passe-t-il lorsque vous vous rendez compte que votre famille fait partie d’une superstition mondiale dont on ne parle pas ouvertement ni même dont on ne parle pas par son nom ? La cinéaste Agata De Santis se lance dans une quête pour découvrir le monde de Mal’occhio – Le mauvais œil où l’on peut devenir physiquement malade par les regards envieux d’un autre, où le seul remède est un appel téléphonique à la vieille femme en bas de la rue, et la prévention consiste à porter des amulettes d’apparence étrange. Agata se rend en Italie, à New York et dans la cuisine de sa mère à Montréal pour décider une fois pour toutes si le mauvais œil est réel.
Vivre selon Marguerite

Mireille Couture
Dans la maison de son enfance, Simone procure soin et dignité à sa mère Marguerite. Alors que la mémoire de cette dernière s’étiole, Simone renoue avec son passé, dans un chassé-croisé où dansent les souvenirs et le quotidien. Ce documentaire démontre les beautés et les défis de prendre soin d’un proche en perte d’autonomie, avec justesse et tendresse.
Golden Tuna – Montreal Sessions

Jenny Cartwright
L’artiste multidisciplinaire Golden Tuna surfe sur la nouvelle vague cold wave et dark wave. Après avoir quitté Berlin, elle débarque à Montréal avec sa musique électro déjantée et ses perfs avant-gardistes. Contient des scènes de nudité.
Mes amis les poissons

Sylvie Laliberté
«Je capte des petits moments choisis. Ils sont pris au vif du sujet. Le sujet, c’est moi. Et je parle en toute désinvolture. J’attrape des moments flottants sur un beau volume d’eau. Mon travail a ceci de particulier : il me convient. Je peux chanter, me dandiner et dire des choses. Une femme est assise peu importe où, c’est déjà ça. C’est élégant assez souvent si vous voulez bien croiser les jambes. Moi je les croise.»
Les gentilles
Anik Salas
Une jeune docteure invite sa mère à dîner au parc pour lui annoncer une nouvelle importante. Leur animosité prend des proportions inégalées qui changeront leur relation à jamais.
Adagio pour un gars de bicycle

Pascale Ferland
Cinéaste indépendant de la première heure, René Bail est une des figures les plus méconnues du cinéma québécois des années 50. En 1972, à l’âge de 40 ans, il est victime d’un terrible accident qui bouleverse son existence. Le film relate la vie exceptionnelle de cet homme qui, jusqu’à sa mort en 2007, aura continué de penser et de voir le cinéma, une passion qui ne l’aura jamais quitté.