Cinéma en ligne
Les garderies qu’on veut
Carole Poliquin
Les garderies populaires se mettent en place et réclament l’appui de l’état; les femmes affirment leur droit au travail; les parents et éducatrices élaborent une pédagogie coopérative et non sexiste. Un portrait du Québec au tournant des années ’80…
Le dernier enfant
Carole Poliquin
Pourquoi les couples d’aujourd’hui font-ils si peu d’enfants? Regard sur l’organisation du travail, le couple et les rôles hommes-femmes, les valeurs contemporaines…
L’âge de la performance
Carole Poliquin
Qu’y a-t-il de commun entre un cadre de banque suisse, une fillette américaine inscrite au Better Baby Institute, un coureur cycliste et une vache laitière primée? La performance. Nous vivons à l’âge de la performance: il faut faire toujours plus, commencer toujours plus jeune, aller toujours plus vite, même si ce doit être vers sa tombe… Tourné au Québec, aux États-Unis, en Europe et au Japon, L’âge de la performance est une réflexion grinçante sur la condition humaine dans une société qui a érigé en dogme la productivité et la compétitivité.
Turbulences, 24 heures dans le marché global
Carole Poliquin
Pourquoi les riches deviennent-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres? Pour comprendre les mécanismes économiques qui conduisent à cette situation explosive, la réalisatrice Carole Poliquin a fait le tour de la planète. Elle a rencontré des squatters français, des chômeurs québécois, des ouvrières thaïlandaises, des enseignants ontariens, des marchandes de poissons sénégalaises et des mexicains endettés suite à la crise du peso ainsi que des gestionnaires de fonds et des spéculateurs. Turbulences met en lumière le pouvoir sans précédent des marchés financiers et la menace qu’ils font peser sur la démocratie.
L’emploi du temps
Carole Poliquin
À travers la lorgnette d’un observateur du futur, le film pose un regard sur le travail en l’an 2000 et questionne le sens du progrès. À partir de différentes histoires illustrant l’évolution des conditions de travail et l’obsession de créer des emplois quels qu’en soient les coûts humains, sociaux ou environnementaux, le film illustre la nécessité de repenser la place du travail en tenant compte de la diversité des aspirations humaines. Il questionne au passage la société de consommation, le rôle des nouvelles technologies et la loi du profit maximal.
Homo Toxicus
Carole Poliquin
Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes. Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l’environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d’entre elles s’infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd’hui à nos enfants notre patrimoine toxique. Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l’augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l’hyperactivité. Les conclusions sont troublantes…
J’ai la mémoire qui tourne
Guylaine Maroist
Des années 20 jusqu’aux années 80, des milliers de papas québécois, caméra super 8 ou 16 mm en main, ont capté les moments les plus heureux du quotidien de leur petite famille. Ce que personne d’autre n’a fait, ni anthropologues, ni cinéastes de fiction, ni documentaristes chevronnés de l’ONF. Les papas du Québec ont filmé sans le savoir notre autobiographie collective. Le film de famille est donc témoin de nos vies sur près d’un siècle. Témoin de notre histoire, celle des grands évènements, mais surtout celle des petits jours. Témoin de notre histoire intime. Témoin de notre enfance, de celles de nos parents et de nos grands-parents. Témoin de notre quotidien, avec ses mille-et-un détails, jour après jour, décennie après décennie. Témoin des liens qui nous unissent, parents, amis ; spectateur des rapports qu’on entretient avec le monde. La première série J’ai la mémoire qui tourne montrait les rituels entourant les quatre saisons. Ceux qui sont immuables comme ceux qui ont disparu. La seconde série témoignera de l’évolution spectaculaire vécue par les Québécois au vingtième siècle à travers quatre thèmes…
Les Wizz du showbizz
Guylaine Maroist
L’industrie du spectacle est constituée d’une armée de professionnels aussi talentueux que méconnus. Dans l’ombre, ces experts conseillent, créent, habillent, dirigent, maquillent, protègent, composent. Grâce à leur génie, le gérant, le coach vocal, l’entraîneur privé, le designer, le compositeur, l’attaché de presse aussi bien que le styliste propulsent vos chanteurs et chanteuses préférés vers les plus hauts sommets. Série documentaire totalement inédite, Les Wizz du showbizz vous propose de suivre les plus grands professionnels d’ici et de vivre avec eux le tourbillon de la scène musicale. En 10 épisodes, on rencontre 20 professionnels dont le nom est gage de succès. C’est l’occasion d’avoir un accès V.I.P. dans ce milieu glamour et de démystifier les nombreux métiers du show-business. Ce faisant, on décortique les histoires de succès, on comprend les trucs du métier puis l’on découvre les leviers qui mènent de l’anonymat à la gloire. À la fois informative et divertissante, la série Les Wizz du showbizz nous fait enfin découvrir toute la chaîne de la création à partir de l’écriture d’une chanson jusqu’à l’attribution de l’album platine!
Chanter plus fort que la mer

Guylaine Maroist
Située en bord de mer, Petite-Vallée est riche d’une matière première dont la cote est toujours à la hausse au Québec : la chanson. Dans le village, tout le monde chante. Et ce, depuis des lustres. Tout naturel qu’on a mis sur pied le Festival en chansons de Petite-Vallée, qui célébrait en 2002 son vingtième anniversaire. Chanter plus fort que la mer propose un voyage dans les racines de la musique québécoise. On plonge dans l’histoire de la famille LeBreux qui est à l’origine de l’essor musical de Petite-Vallée et de son festival. Depuis l’arrivée du violoneux Didier LeBreux au début du siècle, la musique s’est transmise de génération en génération. Malgré l’isolement et les drames de la vie, les LeBreux ont continué de chanter. Cette passion leur a fait surmonter les peines et s’est répandue dans tout le village. Aujourd’hui, le Festival en chansons de Petite-Vallée est un tremplin unique pour les jeunes auteurs, compositeurs et interprètes. On y a notamment découvert Daniel Boucher et Isabelle Boulay. Mais c’est aussi un lieu de formation et d’échanges. Dans le décor…
L’été c’est pas juste Noël
Guylaine Maroist
Au Québec (Canada) le 25 juillet, on célèbre Noël une deuxième fois dans l’année, avec une saveur estivale très particulière. Pendant les trois jours qui précèdent le Noël du campeur et jusqu’à sa célébration, nous suivrons cinq familles totalement différentes, mais toutes issues de la classe ouvrière. Au fil d’entrevues et de mises en situation, qui nous font voir les activités typiques du camping, nos personnages nous parlent de cette fête atypique qui célèbre l’esprit de Noël, de l’enfance et de la famille.
Rechercher Victor Pellerin
Sophie Deraspe
En 1990, Victor Pellerin, jeune peintre et coqueluche de son milieu, brûle toute son oeuvre avant de disparaître sans laisser de traces. Quinze ans plus tard, la documentariste Sophie Deraspe fait un retour sur les événements passés, rencontrant les proches et les personnalités aujourd’hui bien connues qui ont subi l’influence trouble de Victor Pellerin. Alternant entrevues et cinéma direct, le film plonge dans l’univers de ce personnage charismatique et tente de cerner les contradictions et motivations de chacun à préserver leur version de la vérité.
Les Signes Vitaux
Sophie Deraspe
Une infirmière tire la couverture sur la tête d’une dame âgée qui ne présente plus aucuns signes vitaux. Simone se présente à la porte d’un appartement, entre, fait l’amour avec Boris et repart aussi rapidement. Étudiante en biologie à Harvard, Simone est revenue régler la succession de sa grand-mère, femme humble et pieuse qui l’a élevée. Cette mort inattendue l’amène à entrer pour la première fois dans un centre de soins palliatifs. Cette jeune femme indépendante et sans attache, éprouve dès lors le désir de tisser des relations, aussi brèves que profondes, avec des gens qui en sont à leurs dernières négociations avec la vie. Ces personnes qui sentent la mort venir n’ont plus de temps à perdre: elles s’engagent pleinement et ont besoin d’une réciprocité que Simone leur offrira sans condition. Ainsi, elle négligera son retour aux études, elle ignorera toutes règles concernant la distance thérapeutique et entretiendra Boris dans sa vie simplement pour mieux le rejeter. Mais ce dernier ne l’entend pas ainsi et n’hésitera pas à la provoquer. Il sait que par ce don à l’autre, c’est…