Réalisatrices Équitabless

Ciné-club: Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin

en présence de l'écrivaine Laure Morali

Réalisatrices Équitables et
la Maison de la Culture Rosemont-La Petite Patrie
vous invitent au

 en présence de

★ L'écrivaine Laure Morali ★

Mercredi 18 octobre 2023 à 13h30
Ouverture des portes à 13h
L’accueil du public se déroule de 13h00 à 13h30.

À la Maison de la Culture Rosemont-La Petite Patrie
6707 Avenue De Lorimier, Montréal, QC H2G 2P8

Gratuit sans billet

→ Voir l'annonce officielle de l'événement sur le site de la ville de Montréal

*Prendre note qu'il y a un escalier pour accéder à la salle de projection

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Je m'appelle humain © Kim O'Bomsawin

Je m’appelle humain
documentaire, français, 2020, 77 min Bande annonce

« Sauvage » dit Joséphine Bacon, « ça veut dire être libre entièrement. » Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux. La femme de lettres innue Joséphine Bacon incarne cette génération témoin d’une époque bientôt révolue. Avec charisme et sensibilité, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaires aux côtés d’une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et ce lui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu veut dire « humain ».

Kim O'Bomsawin © Christinne Muschi

Kim O’Bomsawin

Abénakise, Kim O’Bomsawin a fait une maîtrise en sociologie avant d’entreprendre sa carrière de cinéaste documentariste qui lui a valu de nombreux prix. Faire découvrir l’univers des premiers peuples est ce qui motive sa démarche. 

Son premier film, La ligne rouge (2014), est un moyen métrage documentaire portant sur de jeunes hockeyeurs autochtones. En 2018, elle a scénarisé et réalisé Ce silence qui tue, un long métrage documentaire sur les meurtres et disparitions de femmes autochtones, qui a remporté le prix Donald-Brittain du meilleur documentaire sociopolitique aux prix Écrans canadiens en 2019. 

Pour Terre Innue, elle a réalisé et scénarisé le documentaire Du teiwekan à l’électro (2019), primé aux Gémeaux, ainsi que le long métrage documentaire Je m’appelle humain (2020), un portrait sensible de la poète innue Joséphine Bacon et une exploration de son rapport avec la terre de ses ancêtres. Ce dernier a notamment remporté quatre prix Gémeaux en 2021 et le Prix collégial du cinéma québécois en 2021, et été nommé meilleur documentaire canadien aux festivals internationaux du film de Vancouver et de Calgary. 

En 2022, elle réalise la série documentaire Laissez-nous raconter, dans laquelle, pour la première fois à la télévision, les 11 premiers peuples au Québec – Abénakis, Anishinabe, Atikamekw, Eeyou (Cri), Innu, Inuit, Kanien’kehà:ka (Mohawk), Mi’kmaq, Naskapi, Wendat et Wolastoqiyik (Malécite) – nous racontent, à leur manière et de leur point de vue, qui ils sont.

Présidente de Terre Innue et de Productions Innu Assi depuis 2020, Kim O’Bomsawin est productrice exécutive sur tous les projets de Terre Innue. Elle donne également des conférences en milieu scolaire et institutionnel sur le cinéma autochtone et sur les enjeux qui touchent les premiers peuples.

Mémoire d’encrier © Marjorie Guindon

Laure Morali - Écrivaine

Elle vit à Montréal. Originaire de Bretagne, son écriture a été façonnée par la respiration de la mer. Chez elle, la force des rencontres s'incarne à travers les spiritualités du vivant.

Le souffle des éléments, le pouvoir des mots, la transmission orale de savoirs anciens et la transformation des êtres au contact de l'autre représentent des motifs qui traversent ses romans, récits et recueils depuis La mer à la porte et La route des vents (La Part commune, 2001, 2002) jusqu'à En suivant Shimun (Boréal, 2021) et Personne seulement (Mémoire d'encrier, 2023), en passant par La terre cet animal, Traversée de l'Amérique dans les yeux d'un papillon ou Orange sanguine (Mémoire d'encrier, 2003, 2010, 2013).

L'anthologie de correspondances littéraires Aimititau! Parlons-nous! qu'elle a dirigée en 2008 a contribué à renforcer les liens entre auteurs du Québec et des Premières Nations et a été rééditée en 2017 dans la collection de poche de Mémoire d'encrier.

Ses ateliers d’écriture ont donné des fruits tels que l’album Mingan mon village, poèmes d’écoliers innus, illustré par Rogé (La Bagnole, 2012, prix jeunesse des libraires 2013) et l’anthologie Nin auass-Moi l’enfant qu’elle a codirigée avec Joséphine Bacon (Mémoire d’encrier, 2021). Cette compilation de poèmes réalisés pendant leurs ateliers d'écriture a reçu le prix Poésie des enseignants de français du Québec en 2022. Laure Morali a également écrit l'histoire de l'album et film d'animation La P'tite Ourse, illustré par Fabienne Collet et mis en musique par Titi Robin.

Elle a réalisé des documentaires d'auteure: Les filles de Shimun (52'), Les femmes naissent dans les coquillages (26') et L'ours et moi (un portrait de l'écrivain N. Scott Momaday de 26').

Elle collabore régulièrement à la revue Apulée (Zulma) comme écrivaine et membre du comité de rédaction.

Ses poèmes ont été traduits en espagnol, anglais, slovène, polonais, innu-aimun et mandarin.

« Depuis son arrivée au Québec en provenance de sa Bretagne natale, au début des années 1990, Laure Morali n’a cessé de prêter l’oreille aux anciens et aux anciennes dans les communautés innues. Elle fait partie de la poignée de gens qui ont aidé la parole autochtone - et plus particulièrement sa littérature - à prendre son envol au cours des dernières années et à finalement commencé à être entendue et appréciée.

Sans Laure, Joséphine Bacon n’aurait fort probablement jamais tiré des recueils de tous les poèmes qu’elle gribouillait depuis des années sur des napkins et des napperons de restaurant. Sans Laure et son sens de l’écoute, nous serions ainsi collectivement passés à côté de l’une de nos plus grandes poètes et d’une humaine exceptionnelle et bouleversante. »

 - Frédérick Lavoie, Le Quotidien, 2022

Un très grand merci à nos partenaires et nos bénévoles, qui rendent possible notre Ciné-club Dames des vues.

Un très grand merci au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), au Conseil des arts de Montréal (CAM), à la Maison de la culture Rosemont - La Petite Patrie ainsi qu'à l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ). Nous tenons aussi à remercier toutes les bénévoles et membres de Réalisatrices Équitables pour leur soutien.

 

Une fois par mois, notre ciné-club présente un film et une réalisatrice qui a marqué l'histoire du cinéma québécois. Depuis 2007, Réalisatrices Équitables, sensibilise le milieu, les institutions et le public à l'importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille pour faire une place plus juste aux préoccupations, à la vision du monde et à l'imaginaire des femmes sur tous nos écrans.

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