Réalisatrices Équitabless

Film Club: Solidarity Lebanon

en présence de la réalisatrice Chantal Partamian

Réalisatrices Équitables propose une soirée solidaire avec la population libanaise frappée de plein fouet par l’armée israélienne depuis plusieurs semaines. Les films des invitées du mois sont une invitation à réfléchir au conflit actuel dans une perspective plus vaste, en revisitant les guerres qui ont meurtri le peuple libanais. Réalisatrices Équitables réitère son soutien et sa solidarité aux peuples bombardés, déplacés et affamés par les attaques israéliennes et demande un cessez-le-feu immédiat.

Les contributions volontaires amassées au ciné-club seront remises à l’organisme canadien Coalition Humanitaire - Urgence Liban


Réalisatrices Équitables et
l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ)
vous invitent au

La réalisatrice

Chantal Partamian

Participera à la discussion animée par Ginger Le Pêcheur,
après la projection des films:
 
Beyrouth! À défaut d'être mort 
(de Tahani Rached)
et
Chère N.
(de Chantal Partamian)

Jeudi 7 Novembre 2024 à 19h30
Ouverture des portes à 19h
L’accueil du public se déroule de 19h00 à 19h30.

À l'ARRQ
(Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec)

5154, rue Saint-Hubert, Montréal, QC H2J 2Y3
Métro Laurier

Projection Gratuite
Contribution volontaire suggérée 5$

* Les contributions volontaires amassées au ciné-club seront remises à
l’organisme canadien Coalition Humanitaire - Urgence Liban
(Argent comptant, Interac, PayPal)
Vin, bière, grignotines

Ouvert à tous·tes!
Hâtez-vous de réserver! Places limitées
RSVP avant le 6 novembre 2024

[email protected]

*Prendre note qu'il y a un escalier pour accéder à la salle de projection

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Beyrouth! « À défaut d'être mort » © Office Nationale du Film (ONF)

Beyrouth! « À défaut d'être mort »
Documentaire, français, arabe, s.-t. français, 57 min, 1983

Le film de Tahani Rached nous plonge dans l’invasion israélienne du Liban de 1982 et relate les massacres de Sabra et Chatila. Plaidoyer saisissant contre la guerre, témoignage poignant des rescapés libanais, ce film saura intéresser non seulement les personnes concernées par la situation du Liban, mais aussi toutes celles qui se préoccupent des conséquences des guerres sur les populations civiles – ces soi-disant dommages collatéraux.

La réalisatrice Tahani Rached © Tahani Rached

Tahani Rached

Dès son premier long métrage, Les voleurs de job (1980), Tahani Rached marque de sa signature forte notre cinéma. Remarquée par Denys Arcand, il l’invite à participer à l’aventure collective du Confort et l’Indifférence (1981). Passée à l’ONF, elle y réalisera plusieurs films phares de l’institution touchant tour à tour à la condition haïtienne, à la survivance palestinienne, au système hospitalier québécois, aux médecins du SIDA, au destin de femmes égyptiennes et à une chorale d’Outremont. Son film le plus célèbre demeure à ce jour Au chic resto Pop qu’elle consacre en 1990 à une soupe populaire du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Elle n’y a filmé que des témoignages en chansons, en collaboration avec le compositeur-interprète Steve Faulkner (dit Cassonade), accentuant par là un trait singulier que l’on retrouve dans la majorité de ses films. Cette place laissée à la chanson comme révélatrice expressive d’un aspect critique de la situation réelle que l’on veut capter. En 2006, la réalisatrice retourne dans son pays natal où elle réalise trois films, Ces filles-là (El-Banate Dol), documentaire sélectionné par le Festival de Cannes, Voisins ainsi que De longue haleine, qui se consacre à la révolution égyptienne telle qu’elle est vécue par une famille locale.

Extrait du film Chère N. © Chantal Partamian

Chère N.
Documentaire, français, 7 min, 2007 Bande annonce

Avec Chère N., tourné pendant la guerre de 2006 entre Israël et le Liban, la réalisatrice montréalaise d’origine libanaise Chantal Partamian raconte son expérience de la guerre. Ce documentaire en forme de lettre, accompagné d'images crépitantes et d'une mélodie de trompette, relate une angoisse quotidienne détachée. La lettre est adressée à N., comme elle pourrait nous être adressée à tous.

La réalisatrice Chantal Partamian © Chantal Partamian

Chantal Partamian

Chantal Partamian est cinéaste et archiviste née à Beyrouth et vivant au Québec. Ses films, principalement réalisés en super 8mm et à partir d'images trouvées, ont été projetés et récompensés dans de nombreux festivals et sont distribués par Vidéographe, le Groupe Intervention Vidéo (GIV) et le CFMDC. En tant qu'archiviste, elle se consacre à la préservation et à la restauration des bobines de la région méditerranéenne (Katsakh: Mediterranean Archives), tout en menant des recherches sur les pratiques archivistiques dans les zones de conflit. Elle travaille aussi à la Cinémathèque québécoise. Ses travaux écrits sont principalement publiés dans la revue Hors-Champs.

Un très grand merci à nos partenaires et nos bénévoles, qui rendent possible notre Ciné-club Dames des vues.

Un très grand merci au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), au Conseil des arts de Montréal (CAM), ainsi qu'à l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) et à Téléfilm Canada. Nous tenons aussi à remercier toutes les bénévoles et membres de Réalisatrices Équitables pour leur soutien.

 

Une fois par mois, notre ciné-club présente un film et une réalisatrice qui a marqué l'histoire du cinéma québécois. Depuis 2007, Réalisatrices Équitables, sensibilise le milieu, les institutions et le public à l'importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille pour faire une place plus juste aux préoccupations, à la vision du monde et à l'imaginaire des femmes sur tous nos écrans.

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