Film Club: Call Me Human by Kim O’Bomsawin
en présence de la réalisatrice Kim O'Bomsawin
Réalisatrices Équitables et
l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ)
vous invitent au
★ La réalisatrice Kim O'Bomsawin ★
partagera « trois histoires vraies » sur sa carrière de cinéaste
avant la projection de son film Je m'appelle humain
Jeudi 26 janvier 2023 à 19h30
Ouverture des portes à 19h
L’accueil du public se déroule de 19 h 00 à 19 h 30.
À l'ARRQ
(Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec)
5154, rue Saint-Hubert, Montréal, QC H2J 2Y3
Métro Laurier
Contribution volontaire suggérée 5$
Argent comptant seulement
Vin, bière, grignotines
Hâtez-vous de réserver! Places limitées
RSVP avant le 25 janvier 2023
*Prendre note qu'il y a un escalier pour accéder à la salle de projection
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Je m’appelle humain
documentaire, français, 2020, 77 min
« Sauvage » dit Joséphine Bacon, « ça veut dire être libre entièrement. » Lorsque les anciens nous quittent, un lien avec le passé disparaît avec eux. La femme de lettres innue Joséphine Bacon incarne cette génération témoin d’une époque bientôt révolue. Avec charisme et sensibilité, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaires aux côtés d’une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et ce lui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu veut dire « humain ».
Abénakise, Kim O’Bomsawin a fait une maîtrise en sociologie avant d’entreprendre sa carrière de cinéaste documentariste qui lui a valu de nombreux prix. Faire découvrir l’univers des premiers peuples est ce qui motive sa démarche.
Son premier film, La ligne rouge (2014), est un moyen métrage documentaire portant sur de jeunes hockeyeurs autochtones. En 2018, elle a scénarisé et réalisé Ce silence qui tue, un long métrage documentaire sur les meurtres et disparitions de femmes autochtones, qui a remporté le prix Donald-Brittain du meilleur documentaire sociopolitique aux prix Écrans canadiens en 2019.
Pour Terre Innue, elle a réalisé et scénarisé le documentaire Du teiwekan à l’électro (2019), primé aux Gémeaux, ainsi que le long métrage documentaire Je m’appelle humain (2020), un portrait sensible de la poète innue Joséphine Bacon et une exploration de son rapport avec la terre de ses ancêtres. Ce dernier a notamment remporté quatre prix Gémeaux en 2021 et le Prix collégial du cinéma québécois en 2021, et été nommé meilleur documentaire canadien aux festivals internationaux du film de Vancouver et de Calgary.
En 2022, elle réalise la série documentaire Laissez-nous raconter, dans laquelle, pour la première fois à la télévision, les 11 premiers peuples au Québec – Abénakis, Anishinabe, Atikamekw, Eeyou (Cri), Innu, Inuit, Kanien’kehà:ka (Mohawk), Mi’kmaq, Naskapi, Wendat et Wolastoqiyik (Malécite) – nous racontent, à leur manière et de leur point de vue, qui ils sont.
Présidente de Terre Innue et de Productions Innu Assi depuis 2020, Kim O’Bomsawin est productrice exécutive sur tous les projets de Terre Innue. Elle donne également des conférences en milieu scolaire et institutionnel sur le cinéma autochtone et sur les enjeux qui touchent les premiers peuples.
Un très grand merci à nos partenaires et nos bénévoles, qui rendent possible notre Ciné-club Dames des vues.
Un très grand merci au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), au Conseil des arts de Montréal (CAM), ainsi qu'à l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ). Nous tenons aussi à remercier toutes les bénévoles et membres de Réalisatrices Équitables pour leur soutien.
Une fois par mois, notre ciné-club présente un film et une réalisatrice qui a marqué l'histoire du cinéma québécois. Depuis 2007, Réalisatrices Équitables, sensibilise le milieu, les institutions et le public à l'importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille pour faire une place plus juste aux préoccupations, à la vision du monde et à l'imaginaire des femmes sur tous nos écrans.