Film Club: 4 short films by Quebec women directors from the Maghreb

Réalisatrices Équitables et
la Maison de la culture Rosemont - La Petite-Patrie vous invitent au

4 Courts métrages
de réalisatrices québécoises originaires du Maghreb

en présence de la réalisatrice du film Clebs, originaire du Maroc

★  Halima Ouardiri ★

Venez découvrir ces films ayant récolté de nombreux prix internationaux et rencontrer leurs réalisatrices!

 

Mercredi 23 mars 2022 à 13h30
Ouverture des portes à 13h

À la Maison de la culture Rosemont - La Petite-Patrie
6707 Avenue De Lorimier, Montréal, QC H2G 2P8

GRATUIT
Bienvenue à tou.te.s!

→ Réservation en ligne obligatoire sur notre événement Eventbrite

Places limitées

 

 

Brotherhood de Meryam Joobeur (Tunisie)
(Fiction, 2018, 25 min)

Mohamed, un berger endurci vivant en Tunisie rurale avec sa femme et ses deux fils est profondément ébranlé par le retour de Syrie de son fils aîné Malik. Accompagné d’une mystérieuse nouvelle épouse, Malik fait face au regard désapprobateur de son père. La tension entre le père et le fils s’intensifie en quelques jours jusqu’à atteindre un point de rupture.

Meryam Joobeur est une réalisatrice canado-tunisienne. Elle est surtout connue pour son court métrage Brotherhood sorti en 2018, qui a remporté de multiples prix dans les festivals de cinéma, dont le prix pour le meilleur court métrage canadien au Festival international du film de Toronto 2018 ; il est nommé pour l'Oscar du meilleur court métrage de fiction en 2020. Élevée en Tunisie et aux États-Unis, Meryam Joobeur vit actuellement à Montréal, au Québec. Elle est diplômée de l'École de cinéma Mel-Hoppenheim. Avant Brotherhood, elle a écrit et réalisé les courts métrages Gods, Weeds and Revolutions (2012) et Born in the Maelstrom (2017).

Clebs de Halima Ouardiri (Maroc)
(Documentaire, 2019, 18 min)

Dans le refuge pour chiens errants d’Agadir au Maroc, plus de 750 animaux trouvent aide et protection en attendant d’être adoptés par une famille. Avec un regard aussi empathique qu’alerte aux jeux de lumière et de textures, Halima Ouardiri observe la chorégraphie qui régit la vie de la population animale, dont le quotidien suspendu évoque l’attente bien plus tragique de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.

Scénariste et réalisatrice canado-suisso-marocaine, Halima Ouardiri est diplômée de la Mel Hoppenheim School of Cinema de Montréal au Canada. Son premier film Mokhtar, tourné en Super 16mm, a été sélectionné dans plus d’une centaine de festivals internationaux tel que TIFF, Berlinale, et Rotterdam, avant d’avoir été diffusé sur France 3 dans l’émission Libre Court. Le film a gagné de nombreuses récompenses à travers le monde, dont plusieurs prix pour la Meilleure Réalisation et le Meilleur Film. Halima vient de terminer un nouveau court-métrage documentaire, Clebs, présenté dans les plus grand festivals, entre autres IDFA, Hong Kong, Message to Man, Viennale, et récompensé d’une dizaine de prix dont le prestigieux Ours de Cristal et le prix Spécial du Jury pour le Meilleur court-métrage à la Berlinale 2020. Elle développe un long-métrage, La Camel Driving School, lauréat de la Sélection Annuelle 2017 du Groupe Ouest avec Indie Prod (Paris).

Nitrate de Yousra Benziane (Maroc)
(Documentaire, 2019, 15 min)

Une chimie lie spectacle et guerre, le nitrate est un élément présent dans les feux d’artifices comme dans les bombes. Nitrate se penche sur ce qui arrive lorsqu’un spectacle rallume les souvenirs de guerre d’un survivant, lorsque la lumière présente le plonge dans une noirceur passée.

D’origine marocaine, née à Montréal, Yousra Benziane est titulaire d’une majeure en Film Production de l’Université Concordia et d’une mineure en études cinématographiques de l’Université de Montréal. En 2016, elle obtient un baccalauréat en communication : médias numériques à l’UQAM. Bulletin spécial est son premier film professionnel (Festival Regard, Festival de Clermont-Ferrand, Prix du meilleur court métrage à Courts d’un soir.) En 2016-2017, elle présente l’installation Fuite au Musée des beaux-arts de Montréal dans le cadre de l’exposition L’art de l’inclusion.

Y'a pas d'heure pour les femmes de Sarra El Abed (Tunisie)
(Documentaire, 2020, 19 min)

Tunis, novembre 2019. Des femmes sont rassemblées chez Saïda la coiffeuse, à l’aube des élections présidentielles. Le salon est transformé en place publique, miroir de l’agitation interne du pays. Dans ce huis clos féminin, on découvre l’adolescence démocratique du pays. 

Sarra El Abed est native de Tunisie. Elle y grandit jusqu’à ses 9 ans pour ensuite migrer avec ses parents à Montréal. Son travail jouit du mariage de ses deux cultures et de leurs influences. Diplômée de l’UQAM en cinéma profil réalisation, elle obtient le prix de la meilleure fiction de l’École des médias pour son film À mort. À sa sortie de l’école, elle s’attelle à la préparation et la réalisation de Y'a pas d'heure pour les femmes, court-métrage documentaire, qui fait présentement sa tournée dans le circuit festivalier international. Présenté notamment à Clermont-Ferrand, Dok Leipzig et Slamdance en compétition, le film remporte également le grand prix de la relève Radio-Canada aux Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM). En avril Y'a pas d'heure pour les femmes remporte le prix du Meilleur Court Canadien au festival Hot Docs, le rendant ainsi éligible aux Oscars. Elle se consacre actuellement à la rédaction de son premier long-métrage de fiction, Adieu Minette, en plus de développer un projet de court-métrage au sein d’une équipe de production locale en France où elle séjourne présentement.

Un très grand merci à nos partenaires et nos bénévoles, qui rendent possible notre Ciné-club Dames des vues.

Un très grand merci au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), au Conseil des arts de Montréal (CAM) ainsi qu'à la Maison de la culture Rosemont - La Petite-Patrie. Nous tenons aussi à remercier toutes les bénévoles et membres de Réalisatrices Équitables pour leur soutien.

Une fois par mois, notre ciné-club présente un film et une réalisatrice qui a marqué l'histoire du cinéma québécois. Depuis 2007, Réalisatrices Équitables, sensibilise le milieu, les institutions et le public à l'importance de la vision des femmes cinéastes au Québec et travaille pour faire une place plus juste aux préoccupations, à la vision du monde et à l'imaginaire des femmes sur tous nos écrans.