Autres films sur ce thème
Crée-moi, crée-moi pas
Marie-Pascale Laurencelle
Artiste vampirisée par son cheminement artistique ou mère dévouée? S’agit-il là d’univers irréconciliables ou reliés? La cohabitation de ces deux pôles chez une même personne est-elle possible? La maternité nuit-elle à la création? La nourrit-elle? Est-ce vraiment plus facile en 2012 qu’autrefois? Crée-moi, crée-moi pas est un film documentaire lumineux, d’après une idée originale de Geneviève Rioux, co-scénarisé et réalisé par Marie-Pascale Laurencelle, qui pose un regard sur l’expérience fascinante de femmes totalement dédiées à leur art, mais qui ont aussi décidé de ne pas négliger leur vie en périphérie de leur oeuvre. Plusieurs femmes incomparables qui ont refusé le choix d’une existence unidimensionnelle ont brillamment réussi à réconcilier les exigences du métier d’artiste et les impératifs de la vie. Avec, entre autres, Nancy Huston, Agnès Jaoui, Évelyne de la Chenelière, Robert Lepage, Valérie Blass, Anaïs Barbeau-Lavalette, Béatrice Bonifassi et René Richard Cyr, ce documentaire est inspirant et contemporain!
Culture Choc – Lutte féminine

Nathalie Ducharme
Une des manières les plus originales et les plus stimulantes de découvrir la diversité culturelle du Canada en accompagnant des jeunes vidéo-reporters et journalistes bilingues à l’affut de sujets à la fois révélateurs et surprenants. Ceux-ci rapportent leurs découvertes sur des modes de vie et des valeurs constituant le vrai sens de la diversité culturelle au Canada.
D’un coup de pinceau

Monique Crouillère
Créativité, séances d’atelier: on suit la peintre Francine Simonin, d’origine suisse, dans son quotidien d’artiste dans son atelier à Montréal. Pendant qu’elle prépare une exposition d’envergure, Francine Simonin, peintre, accepte de laisser la caméra la surprendre au travail avec ses modèles. Elle s’exprime sur les thèmes qui la préoccupent: la femme et les femmes, l’origine, la fécondité, la beauté, la transgression… Autour d’un point central, la création, un portrait de cette femme qui a fait du corps féminin sa source d’inspiration fondamentale.
Dabla! Excision
Erica Pomerance
La mutilation génitale féminine est toujours pratiquée dans 26 pays d’Afrique où, chaque année, deux millions de fillettes subissent l’excision ou l’infibulation. Or, cette tragédie ne concerne pas que l’Afrique. De nombreuses femmes mutilées demandent l’asile politique en Occident pour protéger leurs propres filles du même sort.Tourné principalement en Afrique de l’Ouest et au Québec, Dabla! Excision raconte l’histoire de quelques femmes africaines et québécoises qui mènent une lutte courageuse pour abolir ces pratiques dont le but ultime est le contrôle de la sexualité féminine.
Danielle Marie Chanut et l’atelier des chimères

Helen Doyle
Un passage à l’atelier de Danielle Marie Chanut nous fait découvrir son univers… Avec une pointe d’amusement dans la voix et d’espièglerie dans le regard, elle nous raconte comment elle transforme, recycle les objets et les livres de sa vie d’antiquaire et de libraire de livres anciens. Entre les mains de cette «artiste dans son for intérieur», ils deviennent des structures qu’elle habille de perles, de sable et d’images d’Épinal; ils se métamorphosent, deviennent sculptures, chimères. Danielle Marie nous invite ainsi à imaginer de nouvelles histoires…
Danielle Ouimet : l’image, la femme
Yanie Dupont-Hébert
Portrait de Danielle Ouimet, le féminisme vu à travers sa carrière, discussions sur l’image de la femme au cinéma québécois, amour de l’art et de la peinture, archives illustrant son parcours.
Danny le Montagnais
Mireille Dansereau
Nous les Montagnais, le problème c’est la perte d’identité! Il faut retrouver nos racines; notre spiritualité c’est notre richesse. L’autre jour un de mes amis m’a dit: la vie est-ce que c’est manger, dormir, étudier… si ce n’est que ça… le malaise est caché par la drogue… ou l’alcool. Ce qu’il faut c’est gérer son mal intérieur, apprécier la vie… le mystère de la vie. C’est là qu’il faut accepter qu’il y a un être supérieur; quand je pense à toutes les fois que j’ai raté mon suicide… J’ai été chanceux, j’ai pu connaître une deuxième vie… je me suis dit: «toi t’es en bonne santé, t’es fou, c’est quoi que tu as fait? T’as seulement une vie, tu vas pas la gaspiller ! aussi je veux essayer de changer quelque chose lors de mon passage sur la terre»
Dans la cour de Vivianne Gauthier
Marie-Claude Fournier
« Je ne regrette pas », dit Vivianne Gauthier assise sur le lit de sa chambre où elle dort depuis plus de quatre-vingts ans. Femme singulière, forte, disciplinée et énergique, cette chorégraphe et professeure de danse a mené sa vie comme bon lui semblait marquant alors l’histoire culturelle de son pays Haïti. Ce film offre un tour d’horizon de sa vie à travers la visite de sa maison, une « Ginger bread house » où chaque recoin regorge de souvenirs. Voici le portrait d’une femme attachante démontrant un visage d’Haïti que l’on connaît trop peu.
Dans ma bulle
Rozenn Potin
Autoportrait pour le projet collectif d’autoportraits de Vidéo Femmes (Spira).
Danse avec elles
Béatriz Mediavilla
À Rouyn-Noranda, en Abitibi-Témiscamingue, existe une école de danse dirigée par la même personne depuis 45 ans. Avec son approche toute singulière, la chorégraphe Lynn Vaillancourt y enseigne divers styles de danse et le chant. Mais l’école PRELV ne se limite pas qu’à l’enseignement de la danse : on y transmet également des valeurs empreintes d’humanité et de dignité à des filles âgées de 4 à 20 ans. Pendant un an, la cinéaste Béatriz Mediavilla s’est intégrée aux activités de PRELV pour faire émaner les particularités de cette école et les liens qui unissent les jeunes élèves entre elles.
Day before yesterday

Patricia Chica
Une jeune femme est retrouvée au milieu d’une rue déserte de Montréal, perdue et sans aucun souvenir de la façon dont elle est arrivée là. Elle est interrogée par la police – se souvient-elle de qui elle est ? Quelqu’un d’autre peut-il se souvenir ?
De Julia à Émile 1949
Marie Brodeur
Une femme d’âge mûr s’arrête pour repenser à sa vie. Souvenirs, questionnements et rêves s’incarnent dans les corps de danseurs. Chorégraphie d’Estelle Clareton. Avec Hélène Loiselle et la compagnie Montréal Danse.
De l’autre côté du pays

Catherine Hébert
Pendant 20 ans, l’Ouganda a été le théâtre d’une des pires crises humanitaires du monde, mais aussi l’une des moins médiatisées. Jetant un regard incisif sur les enjeux politiques, le film suit cinq personnages dont le quotidien est conditionné par le conflit.
De l’ombre à la lumière

Lise Bonenfant
Par une approche novatrice, la violence conjugale est abordée sous l’angle de la dévictimisation, de la reprise de pouvoir sur sa vie. Grâce à leur détermination et à une démarche artistique, des femmes auxquelles plusieurs peuvent s’identifier se libèrent du cycle ombrageux de la violence et laissent un faisceau de lumière s’infiltrer doucement dans leur vie.
De mère en fille

Anne Claire Poirier
La femme peut-elle se réaliser entièrement tout en acceptant le plus difficile partage qu’implique la maternité? Tourné durant une grossesse réelle, basé sur le journal que la réalisatrice Anne Claire Poirier a elle-même tenu pendant l’une de ses grossesses, ce documentaire montre le corps de la femme enceinte, révèle ses émotions et ses angoisses. Ce film est le premier long métrage au sujet de la femme au Québec, réalisé en 1967, à la veille de la grande prise de conscience féministe.
Debouttes!

Jenny Cartwright
En 1971, les membres du Front de libération des femmes – le FLF – orchestrent un coup d’éclat pour dénoncer le système de justice sexiste et sa Loi des jurés qui stipule que seuls les hommes aisés peuvent faire partie d’un jury au Québec. Construit à partir des récits de Marjolaine Péloquin, alors membre du FLF, et de Lise Balcer, accusée d’appartenir au FLQ, d’archives et de chansons emblématiques de l’époque, Debouttes! fait vivre de l’intérieur la genèse de l’action des jurées, l’incarcération des militantes et la brève histoire du Front de libération des femmes (1969-1971) qui mènera plusieurs batailles importantes, notamment une campagne nationale en faveur de l’avortement libre et gratuit – des luttes qui résonnent encore aujourd’hui, et que les manuels d’histoire ont choisi de ne pas raconter.
Demain, la cinquantaine

Hélène Roy
Michèle vit des émotions et des bouleversements propres aux mutations qui s’opèrent en elle durant sa ménopause. Avec un regard neuf empreint d’intériorité, elle tente d’apprivoiser cette période mal connue de la vie des femmes. A travers son vécu d’épouse-mère-travailleuse «en cours de recyclage», elle aspire à la prise en charge de son bien-ètre. Son appropriation du présent est garante des 30 années à venir…
Démasquées… Les beautés
Martine Asselin
Animée par une Marie Plourde au naturel, le documentaire suit plusieurs femmes bien actives dans la communauté qui abordent et dévoilent leur image sans censure et… Sans maquillage. Quelles raisons nous poussent à nous masquer de la sorte chaque jour? Se mettre en valeur, améliorer sa beauté naturelle? Ou tout simplement suivre une exigence sociale? Telle est la question!
Dénombrement
Anne-Céline Genevois
Installation vidéo documentaire plongeant dans le quotidien d’une prison pour femmes à travers le portrait intime de six ex-détenues. Un témoignage sur la judiciarisation des femmes au Québec. Six cellules de prison alignées le long d’un couloir. Six femmes détenues qui « font du temps », comptant les jours interminables entre des murs. Six portes ouvertes sur leurs histoires, leurs intimités, leurs espoirs, leurs regrets. Réalisée par Christine M., Miki, Lise C., Sylvie L., Carole L., Johanne A., en collaboration avec la réalisatrice Émilie Beaulieu-Guérette et le scénographe Hubert Lafore.
Depuis que le monde est monde
Sylvie Van Brabant
Documentaire sur les choix face à l’accouchement au Québec. Production de Les films d’aventures sociales du Québec. Invité au premier Festival international de films et de vidéos féministes, Amsterdam, 1981. Tournée provinciale dans le cadre des colloques Accoucher ou se faire accoucher. Réalisation d’un guide d’accompagnement.
Déroutes et parcours

Myriam Fougère
Sans tabou ni voyeurisme, Myriam Fougère filme avec grâce des corps de femmes. Jeunes ou vieux, les corps sont magnifiques, bien que loin des stéréotypes irréels du corps féminin si souvent véhiculés par la publicité. Ils sont vrais et ils ont tous vécu la même épreuve : celle du cancer du sein. La réalisatrice révèle la beauté profonde de chacun d’eux. À travers les témoignages, les émotions, les questionnements, on découvre les répercussions du cancer du sein dans la vie de ces femmes de tous âges. L’art devient remède. Dessins et sculptures viennent témoigner de la créativité de ces femmes. Une méditation sur le sens que chacune donne à sa vie.
Des lumières dans la grande noirceur

Sophie Bissonnette
Une vision moderniste de l’histoire de la première moitié du XXe siècle au Québec, à travers les “lumières” d’une femme engagée de 86 ans. Féministe, syndicaliste, pacifiste, communiste et fière de son héritage juif, Léa Roback a été sur toutes les lignes de front qui marquent ces années mouvementées. Abondamment illustré d’archives, parfois inédites, le film fait découvrir l’apport des femmes à l’histoire du Québec. Grâce à la verve et l’humour irrépressibles de Léa Roback, c’est tout le XXe siècle qui se déploie. Le film aborde notamment l’expérience d’une famille juive en milieu rural au début du siècle; la libéralisation des mœurs durant les folles années 1920; la montée du fascisme et de l’antisémitisme sur fond de crise économique dans les années 1930, à Montréal et à Berlin; le travail des femmes et des enfants dans les manufactures et les premières luttes syndicales dans l’industrie du vêtement et dans les usines de munitions ainsi que la répression du régime Duplessis durant les années de guerre froide.
Des mangues pour Charlotte
Catherine Hébert
Dans un collège du nord de l’Ouganda, 130 fillettes ont été enlevées par les rebelles de l’Armée de résistance du seigneur pour devenir épouses forcées et filles soldates. Trente d’entre elles ne sont pas revenues. Parmi elles, Charlotte.
Des marelles et des petites filles…

Marquise Lepage
Sur tous les continents, des petites filles dessinent sur le sol des figures sur lesquelles elles sautent à cloche-pied en scandant comptines et chansons naïves: c’est le jeu de la marelle, qui va de la terre jusqu’au ciel… Partout, des petites filles parlent de l’école, de leur futur mari, des enfants qu’elles auront, du métier qu’elles exerceront, de l’avenir qu’elles voudraient meilleur pour elles et les leurs. Trop souvent, cependant, par ignorance, pauvreté, perversion, bêtise, méchanceté ou superstition, les adultes leur volent leur enfance : déni du droit à l’éducation, travail forcé, mutilations et abus sexuels, etc. De l’Inde, de la Thaïlande, du Yémen, du Pérou, du Burkina Faso et d’Haïti, des fillettes âgées entre 8 et 14 ans nous parlent de leur vie. Fragiles et fortes, toutes, elles sont belles. Écoutez bien les voix de Soni, Kamlesh, Mou, Yui, Dalal, Esmeralda, Fatou, Adiaratou, Safi et Maude.